La Strasbourgeoise
« Paris 10e : une Strasbourgeoise comme en Alsace »
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Mieux qu’à Strasbourg ? On ne va pas dire ça, mais il est vrai que les brasseries à l’ancienne (hormis peut-être le Stadwappe, sur la place Gutenberg) ont un tantinet disparu de la capitale alsacienne. A la Strasbourgeoise, chez Pascal Burtont, il y a tout ce qu’on aime: un cadre à l’ancienne, avec ses boiseries, ses banquettes, ses recoins, ses fresques, qui en font, avec Jenny et Bofinger, un des rares institutions du genre à Paris, fidèle aux saines traditions.
Ce qu’on vient chercher là ? De quoi se rassurer. Ou, tout bonnement, assurer une douce transition entre l’Alsace et Paris. Avec les amuse-gueule sur des thèmes connus (mini tartes flambées et soupe à l’oignon, salade de cervelas et gruyère, œuf poché, mini-soupe de légumes et crustacés), les plats vus, revus, peaufinés qu’on retrouve ici comme de vieux compagnons, le jarret de porc caramélisé au miel sur son lit de choucroute, la choucroute classique dite strasbourgeoise, celle aux poissons.
Les bonnes surprises ? Les desserts, comme cette glace vanille à l’eau de vie de mirabelle ou ce crumble moelleux aux fraises, style tiramisu revisité. Le service est complice. Le bon Pascal veille sur vous avec amour. Voilà une maison heureuse.