L'Insolente
« Haguenau: une table insolite plus qu’insolente »
C’est la table qui monte à Haguenau, se nomme l’insolente, se révèle davantage insolite. Aux commandes, trois amis, dont Régis Schneider, opticien et esthète, Ludovic Steinmetz, qui anime la salle avec le sourire, mais aussi, aux fourneaux, la cheffe Dahbia Krebs, native d’Oran, qui oeuvra jadis à l’Essentiel, et met des épices dans tous ses mets. Ainsi, la raviole végétale de clémentine au crabe et kalamansi, la dorade royale sur quinoa gourmand à l’encre de seiche et grenades avec sa nage de moules au lait de coco.
Il y a aussi le foie gras au chutney de coing, le tartare de thon, au velouté de topinambour avec ses falafels au pesto proposés en amuse gueule, ou encore le quasi de veau cuit à basse température avec sa sauce au foie et petits pois. Le lieu, un ancien dépôt de quincaillerie revu design a du charme, la cave a de la ressource, pas seulement en Alsace, les desserts ont de l’idée (comme cette jolie balade autour de la myrtille). Bref, voilà, à Haguenau, « le » lieu du moment à découvrir.