The Rembrandt
« Mon arrivée à Knightsbridge »
Si vous avez eu la patience de m’attendre: merci! L’arrivée à St Pancras, cette gare victorienne revue moderne, avec sa statue des voyageurs qui s’embrassent sous l’horloge géante, est toujours un plaisir. La surprise du chef: l’hôtel (The Rembrandt), choisi par les services de la communication Michelin, ne figure pas au… guide Michelin.
Je me suis bêtement dit:
1/ il est trop récent pour y figurer déjÃ
2/ les gens de la com’ chez Michelin ne regardent pas le guide, ne lui font pas confiance…
3/ … ou ne s’en servent pas!
4/ ou alors il sera dans la prochaine édition…
Bref, je ne suis pas le « bon invité », celui qui devrait se taire et garder tout ça pour lui. Mais la situation confine à l’absurde. Jean-Luc Naret, le directeur démissionnaire, que nous évoquions dans un article précédent, qui fit couler beaucoup d’encre (« Panique à bord« ), n’est pas là pour nous accueillir. Mais, rassurez vous, il sera là demain. Conférence de presse et déjeuner sont prévus à la Michelin House. Promis encore: vous saurez tout.
Et l’hôtel Rembrandt, alors? Pratique et témoignant d’un bon rapport qualité-prix, central et stratégique, à deux d’Harrods et d’Harvey Nichols, bref au coeur de Knighstbridge, à quelques pas de Kensington et Chelsea. Mais fort peu de charme. Avec un mobilier quelconque, une clim’ qui fait un boucan d’enfer, une atmosphère (très « nid d’espions » années 1960, où l’on s’attend à tout instant à voir débouler le Patrick Mac Goohan, de « Destination Danger » et du « Prisonnier ») et une température frisquette surtout lorsqu’on arrive de St Pancras puis de Brompton Road en janvier, une salle de bain minuscule. J’oublie les couloirs blêmes et le fort nombre de chambres. Mais c’est bien là que lieu possède son intérêt: il peut accueillir beaucoup de monde pour ce centenaire qui sera fêté ici toute la semaine. Et se trouve à deux pas de la Michelin House où demain démarre la grande fête. Et le wifi est facile et gratuit. Ce qui me permet de vous parler illico.