Pierre Assouline et l’amour des écrivains

Article du 27 septembre 2016

Pierre Assouline et l’amour des écrivains

Il est savant, éclectique, voire encyclopédique, se préoccupe des anciens et des modernes, de ses pairs – il est membre des Goncourt, rédige un blog, cité ici en « lien naturel », dit « la république des livres » -, comme de ses amis, vante les Anglais classiques, les grands Allemands, les Américains modernes, les Européens de toujours, est aussi à l’aise avec Angelo Rinaldi (une de ses notices bien « senties », proposées en deux temps, le critique craint, puis l’écrivain proustien), Antoine Blondin (bel éclat de rire avec le récit d’un entretien assez alcoolisé pour la radio, Blondin au pastis, lui au Canada Dry…), qu’avec Sagan ou Bernard Frank, joue avec Klaus Mann, Milan Kundera comme avec Stendhal une sorte de roulette littéraire. La postérité jugera. Mais, tel quel, son Dictionnaire vaut pour sa diversité, sa pertinence et finalement son brio. Et, avouons le, toute la littérature en près de 900 pages pour 25 €, voilà un formidable rapport qualité/prix !

Dictionnaire Amoureux des Ecrivains et de la Littérature de Pierre Assouline (Plon, 882 Pages, 25 €).

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Publié le 27 septembre 2016 par

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