L'Auberge d'Antan
« Saint-Girons: une auberge comme dans l’temps »
Cette auberge d’autrefois aux airs d’ancienne grange, avec ses tables en bois, ses poutres, charme avec sa grande cheminée, ses plats anthologiques du goût d’ici, sa terrasse au dehors. Laurent Bubola est à la manœuvre, entre fourneaux et cheminée, tandis que Yannick Bartet sillonne les tables avec des airs de géant débonnaire.
Ce qui vous attend là : de belles pièces de viandes grillées à l’âtre, du cochon de lait et son farci, de la côte de bœuf, des menus sages, comme le « gascon » à 30 € qui résume ce qui se propose généreusement. Soupière de garbure au cochon de Serge Cazeaux, cervelle meunière et sa salade, mijoté d’escargots de Barjac à la saucisse de couenne, foie gras sur toast aux pommes fruits ou encore tartare de truite au gingembre et pommes Granny avec son sorbet wasabi de Philippe Faur.
Avec un coteaux d’Engreviès, rouge, issu de cabernet sauvignon et merlot, signé Thomas Piquemal, et produit en Ariège, on fait un repas paisible. Il peut y avoir un brin d’inattention du service (on oublie de vous donner la bonne fourchette pour les escargots, on ignore du cépage du vin qu’on sert), mais l’ensemble séduit par sa gentillesse et sa modestie. Comme les desserts, comme la délicieuse crème brûlée aux myrtilles ou l’exquis millas flambé au rhum.
merci pour cet article qui fait honneur aux bons produits du Couserans et à un lieu unique où l’on sait accueillir et régaler les clients !