Château Hochberg
« Wingen-sur-Moder : les prémices du château Hochberg »
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C’est l’annexe modeste de la Villa Lalique: un château XIXe, avec sa façade imposante, son jardin encore timide, ses chambres confortables, standardisées, certes, mais nettes, sobres et coquettes, sa salle à manger un peu froide, mais avec son service gentil tout plein, ses menus bien vus, son équipe de salle aux aguets, sa cuisine bien cadrée, sous la houlette du Lorrain de Dieuze Eric Frieden, qui vit jadis à Saint-Dié au Petit Chantilly et qui a été formé au Château d’Adoménil à Lunéville, veillé par Jérôme Schilling, le chef exécutif de la Villa Lalique.
L’atout de la maison? D’abord son menu à prix sages (26 et 32 €) servi midi et soir, ses vins au verre, bien vus, et à tous les prix, selon une sélection concoctée par le MOF sommelier Romain Iltis. Les crevettes en panna cotta d’avocat avec leur vinaigrette à la mangue, la truite fumée des Vosges et sa déclinaison de betteraves multicolores, l’omble chevalier confit à l’huile de citronnelle et sa quenelle de fromage blanc ou encore la canette braisée, taillés en aiguillettes épaisses, garnie de chou rave et d’une sauce poivrade au citron vert ont de la tenue et du relief.
En dessert, on craque pour l’éclair au citron de Menton, chantilly et framboise. On l’oubliait: la tarte flambée du moment (ce midi poulpe et tomate cerise) est servie en amuse-gueule. A côté de quelques vins d’Alsace à bon prix, comme le riesling Hagenschlauf des Becker à Zellenberg ou le chasselas vieilles vignes de Bernard Schoffit à Colmar, le rouge toscan Aquo de Montepoloso, signé Silvio Denz, fait franchement bel effet.