L'Arnsbourg
« Baerenthal : les débuts du nouvel Arnsbourg »
Fabien et Laure Mengus © GP
Il cherche sa voie. Du néo-classicisme du Cygne au modernisme effréné de l’Arnsbourg, il y a un pont à tracer. Fabien Mengus, qui a investi l’Arnsbourg, revu la déco avec chaleur, trace son chemin, jouant la sobriété contemporaine dans le salon d’entrée, gardant le bois du plafond dans la grande salle vitrée, misant sur la moquette et les tissus muraux dans les tons gris, évoquant un univers neuf. Une partie du personnel du Cygne a suivi, Jean-Jacques, qui fut l’un des sommeliers de l’Arnsbourg, est toujours là. La cave a du répondant. Laure Mengus est le sourire même à l’accueil.
Légumes du jardin © GP
Bref, c’est une nouvelle demeure. On y est sans doute venu un peu tôt, en goûtant les mets du moment en avant-première. La palette de l’ensemble était séductrice, même si certains mets balbutiaient encore. Comme si créer une manière, imposer une voie, prenait du temps. Laissons-lui le temps de s’adapter au lieu, sans perdre la belle nature classique qui plaisait au Cygne. Pour l’heure, les « petits savoureux apéritifs », selon la dénomination des Klein, introduisent de manière juste les agapes sur le mode régional, avec le délice de tarte flambée (le goût revu façon moléculaire), le pain vapeur aux champignons blancs et tuiles aux cèpes, le presskopf de homard au basilic et concombre.
Homard et paella revisitée © GP
Le thon mi-cuit à l’abricot poêlé et crème au wasabi fait un peu gadget, comme le homard flanqué de sa paella revisitée un peu riquiqui – riz noir vénéré, froid, safrané, avec son parfum de volaille, sa pétale de chorizo, son carpaccio de gambas. Le florilège de légumes du jardin au sésame grillé, purée de persil plat, crumble au saté, séduit davantage, même si les asperges vertes ne sont guère de saison. Puis, il y a ce vrai plat savoureux qu’est le cabillaud laqué au poivron rouge, avec son ail noir confit, ses chips d’ail, sa persillade d’encornets, son beurre blanc au cerfeuil.
Cabillaud laqué aux poivrons © GP
En guise de « trou » digestif, comme jadis au Cygne, le riche cappuccino de homard version 2.0 s’impose, avec cette flambante réussite – le morceau de bravoure du moment – qu’est la poitrine de pigeon de la ferme Kieffer joliment mariée au maïs, en croûte de noisette au pop corn, avec sa polenta, son pesto de ciboulette.
Pigeon au maïs © GP
On adore l’intermède sucré du chou à la pistache au sorbet myrtille et un peu moins le délice exotique au cacao, mêlant tuile et ganache au Guanaja, sorbet, écume au poivre du Sichuan. Mais l’ensemble séduit et retient. Les Mengus ont créé un événement. On sent bien qu’ils vont peaufiner leur maison et leur style.
Chou à la pistache et sorbet myrtille © GP
Magnifique déjeuner dans cette maison qui évolue et progresse depuis sa reprise
J ai été particulièrement ébloui par le saint pierre au beurre de laurier avec ses pommes de terre farcis aux oursins.
Bonne continuation
Le restaurant l’ARNSBOURG c’est super !
Le cadre,l’accueil,l’emplaçement des tables avec vue sur la nature et
surtout le service de plats finement mijotés par des experts.
Merçi aux MENGUS pour leur courage et bonne continuation.
Une nouvelle étoile sera bien méritée !
Nous avons aimé les MENGUS à Gundershoffen ainsi que les KLEIN à L’Arnsbourg . Aujourd’hui nous adorons les MENGUS à l’Arnsbourg. Nous venons de passer un moment très agréable dans ce bel établissement . Excellent accueil de Madame MENGUS et tout le personnel. On se sent vite chez » soi » C’est super.
La cuisine du chef, toujours fabuleux. Des plats succulents, beaucoup de créativité et de couleur dans les assiettes .Du gout et du frais . Nous y retournons pour soutenir ce couple fort sympa , et qui le mérite .
Bravo la jeunesse, c’est super de se lancer de tels défis…, mais il ne faudrait pas oublier le passé, je veux parler du Cygne à Gundershoffen. Je suis passé devant, presque tous les jours au mois de juillet et au mois d’août…J’ai été très, très, déçu par l’aspect extérieur de ce lieu de prestige…l’époque de luxe et de brillance, même extérieure, serait elle révolue? L’assiette ne fait pas tout. L’envie d’y aller est également provoquée et guidée par d’autres facteurs… L’aspect de laisser-aller extérieur est-il le signe de la reclassification du lieu en termes de gastronomie de « plus-bas étage » que vous appelez la bistronomie ??? Elle est loin l’époque des « Paul », l’époque où Madame, Annie pour les intimes, se faisaient un devoir de toujours embellir l’endroit par des couleurs, des arrangements de fleurs, etc…Un clin d’œil réjouissant et sympathique…Aujourd’hui, je sens que cette époque, cet engagement, cette invitation fleurie, etc…ben, c’est que du passé. Dommage. J’ose espérer qu’il n’en sera pas de même en termes de bistronomie, terme marketing qui ne veut rien dire, si ce n’est pour les bobos qui adorent cela…! Amicalement.
Nous avons diné ce weekend. Nous avons passé un très bon moment.
En entrée le homard étaient divin accompagné du carpaccio de gambas relevé avec le chorizo et le crumble de volaille, j’ai également gouté les cuisses de grenouilles accompagnés des légumes qui étaient délicieuses. Je vous suis sur la présence d’une asperge verte, je n’ai pas osé questionné le maitre d’hôtel sur ce point.
La viande bœuf Aubrac 5 semaines au charbon de bois avec des effluves de thym et de romarin servis avec un carpaccio de bœuf valaient également le détour. Nous avons adoré ce plat avec un bœuf d’exception, une cuisson juste, une sauce parfaite.
Nous avons également appréciés les tarifs pratiqués qui sont raisonnables pour ce type d’établissement.
Je recommande donc vivement aux gastronomes d’aller découvrir cette adresse dans ce cadre enchanteur