L'Atelier Etoile de Joël Robuchon au Publicis Drugstore
« Mon dimanche midi chez Robuchon-Etoile (Paris 8e) »
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Joël et les siens © Maurice Rougemont
Je vous en ai parlé dès l’ouverture. En vous détaillant toute la carte en éventail. Cette fois-ci, j’ai choisi la simplicité d’un déjeuner relax du dimanche midi, une sorte de dînette de comptoir amicale et complice. Au programme: la salade de crabe royal à l’avocat et mozzarella de Campanie et celle de thon confit façon niçoise, avec coeurs de laitue et légumes croquants, puis le divin « black cod », un brin sucré-salé, avec sa chair moelleuse et ferme à la fois, son bouillon de daïkon (le navet japonais) au yuzu, et les (bouleversants) spaghettis dits « à ma façon », à l’oeuf, crème et truffe noire
Salade de crabe royal © GP
Quand je parle de simplicité, je sens bien que vous vous gaussez. Mais il n’y a cependant là que des gestes simples, sûrs et affirmés qui animent la cuisine en noir et rouge comme un théâtre. Un labo, une salle de dissection, un écrin, une scène ou une cène : il y a tout cela à la fois. On est là comme au spectacle. Ce qui paraîtrait ennuyeux ailleurs frise ici le ton de l’évidence et psalmodie les rythmes de la joie de vivre. On est présent au comptoir comme dans les travées d’un stade. Sauf que l’assistance est rare et choisie. Bref, un repas le dimanche midi chez Robuchon, c’est comme un mince clin d’oeil élitaire adressé au monde comme il va, un clignement de paupières qui bannirait l’ennui.
Black cod, bouillon de daïkon et zestes de yuzu © GP
Antoine, le fidèle Antoine Hernandez, trois décennies de présence, déjà, au service du maître, est là pour vous réveiller les papilles avec le champagne rosé signé Bruno Paillard servi en magnum. Et vous glisser subrepticement une brochette de salsifis. A côté de moi, un monsieur d’un âge certain s’extasie sur mes spaghettis, leur bel aspect généreux et architecturé, leur fort parfum de truffe et de terre. On le comprend! Pour les desserts, on se range , là encore, au parti des choses simples et sûres. Avec un yaourt à la vanille et crème de châtaigne ou une glace à la vanille turbinée à la seconde escortant un sorbet au cacao amer. C’est vif, limpide comme bonjour, plaisant, net et frais. Bref, un clin d’oeil de bonheur pour voir la vie en rose en vue de la neuve semaine qui commence …
Spaghetti à notre façon © GP
Quelques vues encore pour vous donner faim…
Glace vanille, sorbet cacao amer © GP
Une petite douceur en plus, juste pour le plaisir.
Joël dans son escalier © Maurice Rougemont
Et un dernier clin d’oeil au maestro avant de quitter son sous-sol magique et gourmand…
Nous étions en famille à l’adresse St. Germain de Joël Robuchon jeudi soir (07.08.2014). Début simple avec les palourdes farcies à l’ail rose et aux champignons qui n’avaient d’autre goût que celui du beurre d’escargots. Le pain manquait mais nous été déposé sur demande dans une corbeille sur la table. Dès la deuxième dégustation le sommelier était totalement absent, trop occupé à débarrasser les autres tables et accaparé par une table de 3 VIP. Le bœuf en tournedos au poivre noir de Malabar, macaronis farcis de foie gras truffé était vraiment bien mais la sauce très cassante et la purée avait très exactement le goût des purées en flocons…… de ma vie estudiantine. Le personnel s’agitait dans le dos de mon fils devant sa table de desserte, pas un mot durant le repas, sommelier parfaitement absent, si bien que le service nous propose un vin en direct et que nous conseillons nos voisines australiennes dans le désarroi…. Aucun plat n’a été présenté et les membres de notre famille ont été servis en décalage. Même le fromage servi à mon épouse faisait bien pâle mine comparé à ce que nous fournit notre crémier local. Faute d’amuse-bouche, nous avons reçu quelques madeleines et caramels mous en emballage plastique dans un plat en fin de repas, peut-être pour se faire pardonner d’avoir voulu nous facturer un plat jamais commandé ni servi. Nos voisins, australiennes et américains, étaient outrés de ne pas avoir de carte en anglais et naviguaient difficilement dans l’à peu près. Seul réel point positif : notre serveuse se donnait tout le mal qu’elle pouvait mais n’avait visiblement aucune chance dans un environnement qui nous est apparu avec un manque cruel de moyens humains et sans rigueur ni organisation. Ce fut malheureusement notre plus mauvaise expérience aussi loin que puisse remonter notre mémoire. Si la haute cuisine est l’ambassadrice de la France, nous considérons cette expérience comme la honte de la nation.
Le rapport qualité prix du midi est imbattable.
Les ateliers Joël Robuchon sont vraiment d’excellents restaurants mariant à la perfection modernité, tradition gastronomique française, chic et convivialité. Mr Robuchon a créé là un formidable concept qu’il décline partout à travers le monde.
déjeuner la veille samedi avec charles aznavour,sa femme et un ami.mon deuxieme repas depuis l ouverture.le top de la cuisine parisienne.
Joël Robuchon, Yves Castell, Alain Passard… souvenirs d’une belle soirée aprés le Concours Minervois a Gruissan…. Peut être au Sirha sur le stand de « La Cambuse ».. Amitiés. Yves