Les débuts du nouvel Arnsbourg

Fabien Mengus © GP

Il œuvrait jusqu’ici au Cygne de Gundershoffen, où il était doublement étoilé. Le voilà désormais, avec son épouse Laure, dans l’ancienne maison des Klein, l’Arnsbourg de Baerenthal. Sa première maison sera transformée en bistrot chic, tandis que sa neuve demeure, rénovée avec joliesse sur un mode et contemporain, accueille pour une cuisine créative dans l’esprit de ce qui se faisait ici. Il y livre notamment un menu dit « partition » avec de « savoureux apéritifs » régionaux (délice de tarte flambée, sandwich de champignons blancs, presskopf de homard), qui introduit des mets dans le vent, jouant parfois le moléculaire. Le homard avec sa fausse paella, le cabillaud aux poivrons et le pigeon au maïs sont quelques unes des premières idées de ce chef en constante évolution. A suivre, très vite, évidemment.

Nasser et sa brasserie

Nasser et les bières © GP

Nasser Bazgoul, qui fut le maître d’hôtel désopilant de l’Arnsbourg version Cathy Klein, après avoir travaillé à Paris, au Bristol et chez Akrame, vient de la brasserie dont tout le monde cause à Strasbourg: elle est dédiée à Michel Debus, qui fut l’emblématique président des brasseurs d’Alsace, fameux pour sa lavallière. En lieu et place de ce qui fut jadis la brasserie Adelschoffen à Heineken, sa petite-fille Jade et son compagnon Maël Pérez ont créé une brasserie artisanale, la Storig, qui propose six sortes de bières différentes, dont la Schilig façon Pilsen, la Roukine, l’Ambrée et la Girig. Le lieu s’agrémente d’une brasserie-restaurant de qualité, avec son mobilier contemporain, ses beaux espaces, sa terrasse qui donne le sentiment de manger à la campagne. Et la cuisine, mitonnée à quatre mains par le messin Gérard Barjou ancien de chez Maire au temps de l’étoilé l’Ecluse et d’Alexandre Sibon, qui a oeuvré à l’Intercontinental de Genève et au Caveau d’Eguisheim époque Nasti. Les mets dans le vent et le bagou de Nasser font beaucoup pour la réussite du lieu.

Pierre Ferchaud is back

Pierre Ferchaud © AA

Il se murmure aux oreilles de personnes bien informées de la Principauté monégasque que Pierre Ferchaud y serait bientôt de retour. Depuis qu’il a pris sa retraite, l’emblématique Directeur Général de l’Hôtel Bristol à Paris, qu’il dirigea durant 18 ans, est fortement demandé, du fait de sa grande expérience. Après le Fouquet’s Barrière à Paris, c’est au Métropole de Monaco qu’il avait posé ses valises fin 2014 pour le diriger temporairement en attendant de trouver la perle rare, fin 2015, en la personne de Serge Ethuin ex-DG du Royal Monceau. On pense le retrouver très bientôt au prestigieux Yacht-Club de Monaco.

Yu Sugimoto à Paris?

Yu Sugimoto  © GP

On n’a pas oublié Yu Sugimoto, ce surdoué qui travailla à l’Impérial à Tokyo, chez Patrick Jeffroy à Carantec et Jean-Pierre Crouzil à Plancoët, avant de seconder Yannick Alléno au Meurice huit ans durant, y assurant la transition avec l’arrivée d’Alain Ducasse, sans omettre d’aller jouer le bras-droit de Marc Meneau à l’Espérance de Saint-Père-sous-Vézelay. Il devait, sous la gouverne de Michel Chapoutier, devenir le grand chef de la Vallée du Rhône, dans un lieu à sa mesure, au sein l’ancien Pavillon Ermitage, avant de disparaître du paysage hexagonal. Ces temps-ci, il s’est exilé à Londres, où il fait des « piges » pour de grandes tables. Un bruit persistant le ferait revenir à Paris chez Lasserre. Etrange coïncidence, son ancien mentor du Meurice, Yannick Alléno, aurait été pressenti pour la même tache…