Kunitoraya 2
« Kunitoraya 2 (Paris 1er): allez-y le midi ! »
C’est l’affaire japonaise du moment: un ancien bistrot 1900, de luxe, gourmand et de bon ton (c’était le fameux Pauline des Génin), repris par un spécialiste des udons (les pâtes japonaises au blé, le soba étant au sarrasin), de la rue Ste Anne, qui en a fait son annexe chic. Le lieu a gardé ses stucs, boiseries, miroirs, escalier, horloge ancienne, prenant un côté zen, avec des tables sans nappes, des chaises en bois, s’ouvrant, comme au théâtre sur la scène, sur une cuisine apparente. Si l’on oublie les odeurs de friture, c’est simplement superbe!
Les fritures, parlons en: elles sont extra. On vient pour les tempuras fins et légers, mais aussi, bien sûr, les udons, servis chauds ou froid, en bouillon, à tremper dans des sauces exquises, les tapas japonais, avec omelette, salade, surimi, anguilles au bol de riz, sushi à la vapeur, tempura de crevettes et légumes, porc pané et oeufs, saumon et oeufs du même poisson. Il y a le joli thé grillé, le service attentif, les menus épatants le midi (18, 22 et le grand jeu à 37 avec bento, tempura, sushi, udon). Bref, c’est l’affaire à saisir en hâte. Le soir, on joue les tapas en folie à 70 €. Mais un rien de la décontraction en forme d’exotique évasion du déjeuner disparaît.
Quelle régalade de première,
Ça dégoulinait des babines
Et pan mazette c chiuso!
Mais il reste le charbon au numéro 1 du villedo
Note encore plus correcte… on se lèche les boudins mais les rideaux restent en place
Délicieux udon dans un cadre somptueux
Cher mr Pudlowski,
merci pour ce sympathiqe article.
Auriez-vous chroniqué le kunitoraya, premier du nom ?
merci d’avance
Cher professeur, tu as raison! Merci de me lire avec tant d’attention.
Je ne voudrais pas passer pour un empêcheur de manger en rond, mais udon=blé, pas sarrasin (là, c’est de soba qu’on parle)… Itadakimassu quand même!