Il Carpaccio
« Saverne: un Carpaccio pratique »
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Quand le TGV de Paris arrive tard à Saverne (21h40 pour celui parti à 19h13), Nino – alias Antonino Modafferi – veille. Certes, ce Calabrais malicieux, qui tient depuis seize ans, cette demeure à oriel est moins souvent en salle qu’autrefois. Il délègue le soin d’accueillir, de conseiller, de prendre les commandes à un personnel aux aguets.
Dans la salle néo-pompéienne avec son faux ciel scintillant, on goûte, sans se priver aux pizzas croquantes (la « sympathique » avec sa pâte craquante, parmesan, roquette, bresaola est carrément exquise), au carpaccio avenant (celui avec bresaola et melon et badigeonné de vinaigre balsamique un peu inutilement) et les pâtes gentillettes, quoiqu’un peu trop cuites et bêtement ornées de morceaux de carottes râpées sur les bords de l’assiette (linguine carbonara ou huile d’olive, ail et piment), avant les braves glaces pas maison, mais bonnes (caramel et café).
C’est gentil tout plein, pas cher et le nero d’avola de Sicile de la Baronie Coraldo se boit à la régalade. Viva Nino – même si on l’aimerait plus présent en salle!