Lazare
« Paris 8e: un Lazare d’été »
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La terrasse vient d’ouvrir, permettant de prendre le frais à l’ombre de la gare Saint-Lazare. A l’intérieur, comme désormais à l’extérieur, la maison continue de faire le plein. Nos lecteurs la connaissent bien. On peut y venir à toute heure grignoter, prendre un café, un sandwich, y manger (délicieusement). La formule est rodée, les produits sont de qualité, les recettes mises en équation avec malice, exécutées au petit point, et le service se fait prompt, efficace, souriant.
Bref, à part le fort bruit ambiant, qui empêche les conversations intimes (mais l’insonorisation figure, elle aussi, au programme), tout baigne. La salade niçoise revisitée, avec son cÅ“ur de laitue Iceberg et ses anchois, les calamars, taillés comme de fines tagliatelle, sautés au piment d’Epelette, le cabillaud dans sa cocotte (Staub) à la tomate, gingembre et basilic, ou le merlan frit façon Colbert avec sa sauce tartare, ses pousses d’épinards, ont le sens du goût, ne manquant ni de panache, ni de caractère.
Evidemment, le maestro trois étoiles Eric Fréchon est là derrière, donc pas de (mauvaise) surprise. Et, côté desserts, à côté du rituel Paris-Deauville, des cerises flambées au Guignolet flanquées de leur belle glace pistache, la mousse chocolat avec sa glace vanille et ses rubans de caramel font une plaisante douceur d’enfance. Vive le Lazare et son cadre de brasserie contemporaine !
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Bons plats, bien présentés.
En revanche, le service était limite catastrophique…pas du tout en cohérence avec la qualité tout à fait satisfaisante des plats…et surtout des prix pratiqués ! Pas un membre du personnel pour rattraper l’autre…Tout le personnel ce jour-là très jeune et une partie qui ne semblait pas savoir ce qu’elle faisait ici… La personne qui recrute devrait sérieusement revoir ses critères !!!
Quant au lieu, au décor : ressemble à beaucoup d’autres brasseries/restaus rénovés, un peu aseptisé je dirais… Un brin d’ironie : mention spéciale pour l’architecte d’intérieur : on « s’amuse » à chercher les toilettes, presque au milieu de la salle, avec une table quasiment devant dans le passage, quant à l’entretien pas top top… (mais peut-être n’ai-je pas eu de chance sur ce dernier point).
Nourriture correcte mais tarifs scandaleux. Un des plus mauvais rapport Q/P de Paris…
A tout heure si on veut. Lors de ma dernière visite pour cause de théatre, on va au Lazare vers 18h50 et bien impossible. La personne à l’accueil nous a conseillé de revenir 15 minutes après car ses tables n’étaient pas dressées !! Dommage j’aimais bien ce restaurant.