Maison des Forestines
« Bourges: pour saluer les Forestines »
Notre ami et complice Maurice Rougemont salue ici les célèbres Forestines qui font le prix d’un voyage à Bourges et qui viennent de subir un terrible incendie. Gloire à elles et à leur renaissance!
C’est avec émotion et tristesse que j’ai appris l’incendie qui avait ravagé la Maison des Forestines, situé en plein cœur de Bourges. Qui a pénétré dans ce petit palais baroque de la confiserie ne peut que tomber sous le charme de cet univers surrané et ne peut qu’être séduit par le sourire de Madame Tavernier qui remplissait avec une tendresse souriante ses boîtes ovales au dessin hors du temps.
Pour réaliser les photos du livre Les Trésors gourmands de la France, j’ai eu la chance d’être accepté dans l’atelier du sous-sol où les soupiraux délivraient des lumières de cathédrale. Là, durant des années, officièrent deux ouvriers, qui, dans le plus grand secret, préparaient les mystérieux mélanges de praliné. Après avoir enveloppé cette pâte dans du sucre cristallin, ils s’envoyaient l’un à l’autre le rouleau ainsi constitué dans une sorte de ballet sacré selon des gestes immuables. Venait ensuite la découpe des bonbons, partie aussi impressionnante quand l’un d’entre eux se jetait de tout son poids sur l’énorme massicot pour couper le rouleau par son collègue apprêté.
Souhaitons tous à la famille Tavernier qu’elle réussisse à réunir les fonds nécessaires pour reconstituer ce petit joyau de la confiserie. Elle organise une campagne de financement participatif sur Bulbintown.com, parrainée par la C.C.I Centre.
allez on continue perpetrant la tradition de + en + rare de produits de qualite chocolats mandarine reglisse
Les Forestines, c’est toute mon enfance, mes madeleines de Proust, un magasin magnifique, et le bonheur de déguster un élément de notre Patrimoine français.
au nom de tous les employés, MERCI pour ce très bel article. c’est avec beaucoup d’impatience que le dernier des ouvriers et ses collègues attendent la reprise du travail.
cela fait chaud au cœur de ce sentir soutenu par des personnes telles que vous.
à bientôt, j’espère, dans nos nouveaux locaux.
Autant je passais sans la voir (la maison des Forestines) quand la banalité quotidienne déroulait son train train, autan maintenant je ressens un immense vide quand je vois ce bâtiment à moitié calciné enchainé pas les échafaudages. L’émotion est si forte que j’ai voulu contribuer à la résurrection via Bulbintown. La sensation soyeuse de la dégustation des Forestines n’est pas non plus étrangère à ce coup de cœur.