Taillevent

Stéphane Freiss, GP, François-Xavier Demaison

Chaque année, Taillevent, la grande table de la rue Lamennais, qui est le club gourmand le plus raffiné de Paris, reçoit pères et fils, amis de la maison, et ce quelques jours avant la fête des pères. Patrick Ricard, Laurent et Olivier Dassault, Patrick Poivre d’Arvor, Cyril Duval (président du Point), Jean-Jacques Picart (conseiller de la mode pour Bernard Arnault), Antoine Veil (et son avocat de fils), Jean-Michel Wilmotte (à qui Guy Savoy doit son décor) étaient là avec leur progéniture. J’oublie au passage les vedettes du grand et du petit écran que sont Stéphane Freiss et François-Xavier, venus, eux, avec leurs pères. Plus un des fils Giscard (avec son fils), les Dhostel/Bellemare, sympas, drôles et actifs, et le toujours jeune Antoine Bernheim, mis à la retraite de Generali à… quatre vingt ans cinq ans…

Bref, rien que du beau monde auprès duquel, seul critique gastronomique de l’assemblée, j’ai eu le plaisir d’être intronisé au sein des Relais & Châteaux, en compagnie de mon (brillant) fils Michael, artisan du site web aux Relais & Châteaux et à qui l’existence de ce blog doit beaucoup. Autant dire que la fête fut réussie, sous l’égide de Valérine Vrinat et de son mari le truculent baron Jean d’Indy, qu’on croit sorti du salon des Verdurin et des Guermantes, que la délicieuse Sophie Douzal (Sarkozy), qui attend avec superbe son 3e enfant pour dans deux mois, de la maison Deutz et de son directeur Christophe Hirondel, dynamique comme savent l’être les Champenois élevés aux bulles.

Pudlowski fils et père, Freiss fils & père

Autant dire qu’avec un Deutz Brut 2005 en magnum, un saumon d’Ecosse mi-cuit en croûte d’herbes, un saint-joseph blanc les Challeys 2009 de Delas, vif, fruité, séveux (ou un saint-joseph rouge de la même demeure rhône-alpine, succursale de Deutz au joli nez de violette), accompagnant une lotte de petite bateau juste rôti avec sa galette d’oignon caramélisée à la tapenade, enfin un magnifique porte vintage 2003 Burmester (autre filiale Deutz, donc Roederer…) qui escortait le splendide croustillant au chocolat praliné fourré de framboise avec son sorbet cacao grand cru, on n’était pas malheureux! Il y a, chez Taillevent, un grand chef nommé Alain Solivérès. On en reparlera très vite.