Gontran Cherrier © DR

Question pas si futile que ça (à 95 cts, le prix (moyen) d’une baguette tradi): lequel est le plus beau des boulangers actuels? Gontran Cherrier ou son père spirituel Jean-Luc Poujauran, dit « gueule d’amour » ?  Car, l’avez-vous noté, même s’ils ont une génération d’écart, ils se ressemblent. Sauf que le premier fut longtemps sans boutique, et qu’aujourd’hui le second, qui a cédé la sienne rue Jean Nicot, n’en a plus et livre en direct. En tout cas, lui, il ne se fait pas – ou rarement – photographier sans pain. Un signe pour les distinguer ?

Jean-Luc Poujauran © DR

Jean-Luc Poujauran © DR

Plus beau que Frédéric Lalos, plus glamour que Dominique Saibron, plus « sex symbol » que Rodolphe Landemaine, plus « metrosexuel » que Arnaud Delmontel, plus chic que Stéphane Secco, plus élégant que Christophe Vasseur? Le débat est lancé. Le buzz a démarré. Mon cousin Bruno Verjus en parle déjà, sur Foodintelligence, en s’interrogeant, sur le charme ravageur des deux premiers cités, leur charisme, leur capacité de séduction. Et de citer en exemple Lionel Poilâne, qui ne sortait jamais, ou presque, sans noeud papillon, adorait les petits cols ronds, s’habillait chez Maud Frizon. Tout se passe désormais comme si, pour gagner la coupe du meilleur pâtissier, il fallait remporter celle du meilleur look, avec profil de mannequin, barbe de trois jours, sourire ravageur.

Mais Bruno, que je cite encore, s’interroge tout aussi sérieusement, prônant, comme le faisait Lionel Poilâne, le pain de copain (s). Et si on changeait de baguette chaque jour? Et si les tables fameuses, les maisons en vogue qui mettent le pain artisanal en avant, faisaient confiance à l’un, puis à l’autre, puis au troisième, et ainsi de suite. Le lundi, Gontran, le mardi, Jean-Luc, and so on. Mais c’est aussi choisir le plus représentatif des cover-boys de la boulangerie française. Mesdames, à  vous de voter!

Jean-Luc Poujauran © DR