Café Trama

La fine équipe © GP

C’est un café d’angle délicieux, faussement simple, avec son décor hig tech, jouant le retour aux années 1950/1960 avec malice, qu’on avait évoqué à son ouverture. Les Trama sont en salle et en cuisine. Alain, le fils de l’historique Tante Madée, qui eut jadis son étoile rue Dupin, est de nouveau aux fourneaux, Marion, sa fille, en salle, est relayée désormais par l’inénarrable Mouloud, qu’on vit, il y a peu, à l’Amarante. Les vins ont de l’étoffe. Les plats jouent le côté ménager avec malice.

Sardines marinées © GP

Le programme ? Pas d’esbroufe, mais d’excellents produits, traités avec simplicité, proposés sur la grande ardoise murale: sardines marinées et sablé au parmesan, poulpe de roche pareillement mariné avec ses pâtes lumaconi et ses poivrons confits, aïoli de cabillaud et ses légumes maraîchers, exceptionnel onglet Black Angus signé Desnoyers, tendre et ferme à la fois, cuit bien saignant, flanqué de pommes grenailles et de moelle.

Onglet de Black Angus © GP

Voilà ce qui vous attend là, avec sérieux, mais sans chichis. On boit là dessus le chinon ou le bourgueil de Catherine et Pierre Breton, sans omettre de lorgner sur les fromages du jour. Même si les jolis desserts d’enfance méritent le coup de fourchette. Pain perdu brioché caramel au beurre salé ou crème de citron vert avec sa meringue à l’ancienne sont à croquer. Gardez l’adresse pour vos amis chers !

Pain perdu au caramel © GP