Bachaumont

Le service © GP

Les cuisiniers © GP

Une formule épatante au déjeuner, une équipe de cuisine sérieuse, jeune, pleine d’idées, un service qui va de l’avant, des vins malicieux, un cadre dans le vent sous verrière: c’est la table de l’hôtel Bachaumont, ouvert depuis l’été dernier et qui prend son envol tout seul, après avoir été un brin drivé, côté gourmandise, par le voisin Greg Marchand du Frenchie.

Asperges, quinoa, féta © GP

Ce midi, œuf mimosa, jolie terrine maison, asperges blanches, quinoa et féta ou encore lieu jaune aux calamars et coquillages faisaient simplement merveille sur un mode rustico-raffiné, mi-canaille, mi-tendance. Le poulet jaune fermier des Landes avec ses pommes roseval au four comme le quasi de veau de Corrèze (même cuit un peu trop rouge) flanqué d’asperges et de jolis légumes de saison faisaient de jolies propositions carnassières.

Lieu aux coquillages et calamars © GP

Et en issue, mousse au chocolat, crème brûlée ou riz au lait sont propres à faire revenir en enfance. Carte de vins d’une étonnante richesse, avec des idées dans tous les vignobles (pouilly fumé nature de Pascal Jolivet, pinot noir d’Alsace de Valentin Zusslin, chinon de William Rousse) et choix de cafés passionnant, conté avec verve par un garçon très au fait de son sujet. Boissons et grignotis à toute heure lorsque la table se transforme en bar.

Riz au lait © GP