Brûlerie Daval
« Paris 11e: la brûlerie d’Andréa »
Hugo Cohen, photographe buissonnier à l’oeil artiste, a déniché une brûlerie d’exception, au hasard de la rue de la Roquette. Ecoutons-le…
Quartier de la Bastille, une forte odeur de café émane d’une ruelle. Non loin de la chocolaterie d’Alain Ducasse, Andréa d’Amico accueille tout sourire, aide a choisir parmi les nombreuses variétés. On se rabat sur un thé vert à la menthe et un moka Harrar d’Éthiopie.
Le mari d’Andréa a ouvert cette brûlerie en 1945, pour alimenter une échoppe située juste derrière, rue de la Roquette. La boutique a depuis été vendue, c’est maintenant un traiteur chinois et la vente de café se fait directement dans la brûlerie pour le plaisir du nez. Les afficionados du monde entier ne manquent pas et Andréa reçoit autant de Japonais que d’Américains, attirés ici par des articles de presse aguicheurs. Le secret de la maison : l’âge bien gardé de la patronne.