Léa
« Montrevel-en-Bresse: le bonheur chez Léa »
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Ce lieu de vie, qui trône comme une perle cachée dans son village, est une star discrète. Chaque année, Jean-Claude Miéral, volailler star de la Bresse, y convie les grands chefs venus célébrer le pot au feu rituel de la « glorieuse » locale. On vient alors, dès huit heures et demi le matin, mettre la serviette autour du cou, et attaquer franchement au beaujolais. Reste que toute l’année, on peut se faire fête dans cette belle maison bressane, avec ses lambris aux murs et ses tables bien nappées, qui a fait du respect de la tradition une règle d’or.
Marie-Claude, fille Léa, la fondatrice, est fringante à l’accueil, tandis que Louis Monnier, son mari, joue la carte de la cuisine classique soigneusement « non revisitée« . Les mets bressans et rhônalpins y figurent comme des actes pieux, complétés de quelques idées iodées venues de Bretagne. Ainsi les jolis escargots au beurre persillé, le gâteau de foie blond baigné d’un coulis de homard, la royale foie gras et le velouté de radis servis côte-à-côte, en amuse gueule, la salade de homard aux asperges ou les langoustines de Roscoff aux petits pois.
On ne fait pas l’impasse sur l’emblématique volaille de Bresse évidemment signée Miérial, servie avec la cuisse bien ferme, le suprême moelleux, avec crème, savagnin et morilles, plus un riz noir vénéré. Mais le ris de veau poêlé au jus de porto fait également une jolie chose. On achève sur un parfait glacé aux pralines roses, un soufflé glacé au café ou une marquise au chocolat à l’orange confite.
Sans oublier sur une carte des vins, éminemment bourguignonne, avec quelques jolis crus (corton charlemagne ou savigny les Champs Chevret) de Tollot Beaut. Vivent Léa, les Monnier, Miéral et la Bresse gourmande !