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Bistro Paradis

« Paris 10e : le Paradis au 55 ? »

Article du 15 mars 2016

La gourmande Sylvie Glandier, qui a la dent aiguisée, a visité pour nous avec sagacité une neuve table branchée du 10e. Suivons-la rue de Paradis…

 © DR

Yoann Dinh et Alexandre Furtado © Anabelle Schachmès

Voilà un peu plus de quatre mois que ce mini bistro qui emprunte son nom à la rue de Paradis a ouvert ses portes au numéro 55. A sa tête, un cuisinier d’origine brésilienne, passé chez Ducasse à Londres, mais aussi à Paris au Café Constant et au Pario, Alexandre Furtado, associé à Yoann Dinh, qui fait la salle avec entrain. La déco est sobre, soignée, chaleureuse. La salle, petite, peut accueillir une vingtaine de couverts. Toute en longueur, elle rend la circulation difficile au moment de l’afflux des bureaux voisins.

Façade © SG

Façade © SG

Décor © SG

Décor © SG

Mais l’équipe est attentive et le service ultra rapide. Une courte carte propose cinq entrées, cinq plats et quatre desserts. Le menu du jour, à 23 €, séduit sans mal avec ses propositions changeantes. Il débute avec des ravioles de morue à l’émulsion au vieux parmesan, bien faites, certes, quoique insuffisamment dosées en fromage. Reste que les feuilles de « limon cress » déposées délicatement apportent une note de fraicheur anisée revigorante.

Ravioles de morue et émulsion au vieux parmesan © SG

Ravioles de morue et émulsion au vieux parmesan © SG

La suite composée de basse côte de bœuf, avec son jus corsé et ses frites de manioc, est servie avec le couteau Perceval de Yves Charles, fournisseur de grandes tables parisiennes. La viande est savoureuse. Un seul bémol l’assaisonnement: échalote et « limon cress » ne twistent guère au niveau des papilles. En revanche, les frites de manioc croustillantes et moelleuses sont aussi addictives que celles de pommes de terre.

Basse cote de boeuf, jus corsé© SG

Basse cote de boeuf, jus corsé© SG

Frites de manioc © SG

Frites de manioc © SG

Un bon point au pain signé Thierry Breton, voisin restaurateur de chez Michel, Casimir et de la Pointe du Grouin, qui joue le boulanger artisan au service de certains de ses confrères. On achève sur une poire pochée façon Bourdaloue, avec sa crème anglaise relevée à la fève tonka, tout à fait savoureuse. Certes, les portions sont un peu justes. Mais cette cuisine française aux accents brésiliens mérite qu’on y  revienne dans quelque temps. Le paradis n’est peut être pas très loin…

Poire façon Bourdaloue  © SG

Poire façon Bourdaloue  © SG

 

 

Bistro Paradis

55 rue de Paradis
Paris 10e
Tél. 01 42 26 59 93
Menus : 18 (formule, déj. sem.) 23 (déj., sem.) €
Carte : 35-50 €
Horaires : 12h-14h30, 19h-22h30
Fermeture hebdo. : Lundi, dimanche
Métro(s) proche(s) : Poissonnière, Cadet
Site: www.bistroparadis.fr

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Publié le 15 mars 2016 par

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