Aux Armes de Strasbourg « Stadtwappe »
« Aux Armes de Strasbourg: le renouveau d’un chef d’oeuvre en péril »
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Ambiance au Stadtwappe © GP
Voilà bien le lieu parfait pour visiter le marché de Noël et être au coeur des choses, déjeuner ou diner dans la cohue touristique du moment, avec entrain et sans manière. Bien sûr, ce monument de la brasserie populaire strasbourgeoise fut longtemps fort peu recommandable. Mais Philippe Bohrer, le petit Ducasse d’Alsace, qui a racheté le Crocodile et possède une petite quinzaine de tables de qualité entre Mulhouse, Strasbourg, Colmar et Rouffach, l’a repris avec entrain, plaçant là une équipe performante sous la houlette d’un bon pro de la salle qui a l’oeil à (presque) tout, Alain Diebold, qu’on vit jadis aux Abattoirs.
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Oeuf à la russe © GP
Le cadre, avec sa vaste terrasse sur la place Gutenberg, ses banquettes de bois, ses fresques années 1950 signées Wagner, ses patères en cuivre, a gardé le chic toujours. En cuisine, on joue là le classique sans surprise: presskopf maison avec ses crudités, salade mixte cervelas/gruyère, œuf à la russe avec sa macédoine de légumes, comme dans le temps, brave truite au riesling, tête de veau sauce ravigote extra-fraîche avec sa langue, ses carottes et pommes vapeur, sans omettre joli kougelhopf glacé passent comme une lettre à la poste.
Tête de veau © GP
On tique un peu sur le cordon bleu un brin trop cuit et un poil sec (mais aujourd’hui, c’était la grande cohue, la foule et presque la folie!). Reste que les frites qui l’accompagnent, tranchées larges, sont bienvenueus. Et la bière Fischer à la pression (même tirée sans faux col…) est dessoiffante. Quant au riesling de Klipfel à Barr (15,90 € le 2008), il fait figure de bonne affaire!), tandis que le pinot noir de Lorentz à Bergheim (à 11,50 € le pichet de 50 cl) se boit tout seul, sur un mode gouleyants et vif. Bref voilà un monument en péril qui a subi une belle cure de jouvence. Santé!
Kougelhopf glacé © GP
Etablissement ancien, dans son jus (alsacien), très bien placé place Gutenberg.
Par contre, accueil et cuisine pour touristes, faut que ça débite, un des serveurs à la limite de l’impolitesse, la cuisine baclée (salade verte cramée ramollie par la sauce vinaigrette, spaetzle froids et cartonnés, rognons de veau tièdes et tristes…). Je n’ose pas imaginer les cuisiniers entrain de travailler…
A déconseiller fortement, c’est dommage car le cadre est sympa…
Je n’en crois pas mes yeux de voir que ce « chef d’oeuvre » en péril(le stadtwappe) a été repris par la famille Bohrer très honorable et bien connue dans la région Alsace.Samedi 20 Août en soirée, nous décidons de venir diner à 4 personnes.J’aime beaucoup la salade « Brasserie »et chaque fois que je peux dans la région,je me régale (avec les yeux également puisque la présentation est importante.)Quelle ne fut pas ma surprise et pour 9euros 90,: 3 feuilles de salade verte, 1 cervelas coupé en 2 et du gruyère râpé sans assaisonnement.Pas une tomate ,pas un cornichon.2 autres personnes ont eu 1 Baekaoffa ,certainement réchauffé plusieurs fois( qui a été difficile à digérer )ainsi que des quenelles de foie qui n’avaient pas un aspect terrible!!j’ai fait part de mon mécontentement à qui de droit ( une dame habillée de noir)qui était bien sûr étonnée . » vous savez ,il y a beaucoup de monde ce soir ».!!Et alors?? Le client doit être respecté et ce soir là ,il ne l’était pas.Le personnel se donnait beaucoup de mal, et je pense qu’il subit de plein fouet ce manque de qualité.Où était Philippe Bohrer ?? je souhaite que ce message soit lu et je vous en remercie.