Matsuhisa Paris au Royal Monceau
« Paris 8e: l’avènement de Matsuhisa »
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C’est la neuve table chic et bonne de l’avenue Hoche, à deux pas de l’Etoile, en lieu et place de la cuisine. Dans l’ex décor de Starck revu avec sobriété, mais gardant ses colonnades, ses lampes cloches, sa cuisine apparente, ses sièges en cuir, Nobu est revenu à Paris au sein de l’hôtel Royal Monceau, histoire de faire oublier son échec d’il y a une douzaine d’années rue Marbeuf. La maison s’appelle Matsuhisa, d’après son patronyme. Et son élève Hideki Endo, ex chef de son Nobu Hong Kong, officie avec sérieux, veillant sur une équipe franco-nippone qui exécute au petit point les plats du maestro nippon élevé au Pérou, tandis que le service sourit avec aise et se démène avec efficacité sous la houlette du jeune Brahim Yattar.
Fusion, mais pas trop, chic, savoureux et peaufiné: tel est le style maison. Qu’exprime avec netteté une ribambelle de mets de haute volée. Sashimi de bar et miso croustillant, rolls d’anguille, chèvre et avocat, soupe miso façon Nobu, tobanyaki de black Angus au four et shitakés, homard au quinoa, pâtes de calamars sauce légère à l’ail, filet de wagyu – extra tendre- et purée de pommes de terre ou encore brochettes de boeuf Angus avec leurs trois sauces – plus ou moins épicées – valent le détour, livrant de belles promesses.
Le sommet du moment? Le tataki de toro (la ventrèche de thon gras) au yuzu et champignons – d’une vérité de goût cinglante. On ajoute de jolis vins au verre, comme le Burg très gewurz de Jean-Michel Deiss à Bergheim ou le Clos Mogador en Priorat d’Isabelle et René Barbier. On ajoute les jolis desserts (glaces façon mochi en trois versions ou joli cappuccino au whisky). Allez-y voir de près. La maison est déjà prise d’assaut… malgré les prix.
Bonjour à toutes et tous,
J’ai hâte de venir… A très vite.
Merci pour tout charmant service.