Cabestan
« Casablanca: les folles soirées du Cabestan »
C’est, à Casa, là où il faut être. La petite halte néo-bretonne de Madame Viot, sise près du phare, est devenue un immense restaurant lounge avec ses salles diverses, ses comptoirs, sa vue sur mer (allez voir les toilettes, vous comprendrez). Abdelhattif Kay, qu’on vit jadis à l’Elysée Palace de Nice, gère le lieu avec dynamisme et efficacité, tandis que Fabien Caboy, qui passa chez Gagnaire puis au Royal Mansour de Marrakech sous l’égide de Yannick Alléno, officie en chef exécutif efficace, relayé par le jeune Julien Nicolas.
Bref, c’est sonore, musical, rigolo, panoramique, bondé – 300 places assises sur deux étages – mais fort savoureux. Tataki de thon, carpaccio de mérou, céviche de dorade, pressé de saumon, exquis carré de sardines au chèvre précède le bar cuit en croûte de sel servi avec un beurre blanc impeccable.
En dessert, le pain perdu (un peu mastoc, tout de même) n’est pas mal, mais l’omelette norvégienne flambée devant vous fait un tabac. Mais, please, demandez une table près de la mer! Le spectacle est là, sans oublier les jolies filles près du bar…
En Mars 1971 j’ai fêté mon marriage au Cabestan. La patronne était Mme Viot et mon beau-père chef du
restaurant.
Menue merveilleux, qualité et variétées. Surtout les langoustes et les moules d’Oualidia.
En Allemagne chose rare, j’en profite quand je suis en vacance en France et chez mon fils à Paris.
Qui est d’ailleurs né en quatrième génération maternelle à Casa. En 2015 à l’occasion d’une éscale
à Casa j’ai fait un tour dans « notre » quartier La Foncière et l’Eglise de Notre Dame où ma femme a été
baptisée.
Sincères salutations aux gens et bled tant aimé et perdu.