Cantino
« Metz: Tino et sa cave à manger »
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Tino à la Cantino © Maurice Rougemont
Il est beau comme un camion, rigolo comme un personnage de la comedia dell’arte, sympa, souriant, disert, précis dans ce qu’il propose, agile avec ce qu’il sert: c’est Albertino dit « Tino » Micucci. S’il était à Paris, il serait louangé par Bruno Verjus et François-Régis Gaudry, vanté par François Simon et Caroline Mignot, loué par les amis du Fooding, défendu avec verve par mon vieux camarade Maurice Beaudoin, chargé d’éloges par l’exquis Jean-Claude Ribaut, mis en exemple par l’iconoclaste Perico Legasse. J’espère que je n’oublie personne.
Tartine de pied de cochon et truffes © Maurice Rougemont
C’est manière de dire que Tino est à la mode sans le savoir. Qu’il est moderne et classique à la fois, possède la science infuse de l’autodidacte amateur et la fraîcheur du néophyte qui défend ce qu’il aime avec passion. Bref, ce joyeux luron, qui a travaillé à l’Ecluse, chez Eric Maire, au temps de son étoile et qui fut musicien jazzy et, plus précisément ,batteur dans une vie antérieure, a racheté « les Vins s’enchaînent », un bistrot à vin qui manquait d’entrain, sans lui faire perdre son côté QG de copains.
Huîtres et son émulsion © Maurice Rougemont
Il lui adjoint le côté rendez-vous des gourmets, bar à tapas, avec cave à emporter. Bref, on goûte chez lui les crus coup de coeur du moment, le frais valençay du domaine Bardon ou la « syrah à papa » de Stéphane Montez compagnie d’huîtres de Gillardeau (servi, pour faire mode, et à peine chichi panpan, avec son émulsion d’eau de mer), d’une (formidable) tartine de pied de cochon aux truffes, de la terrine de foie gras nature, du croustillant de gambas à la ratatouille en feuille de brick avec délectation.
Gambas et ratatouille © Maurice Rougemont
Son foie gras en copeaux et en escabèche sur tartine est une grande chose. Son assiette de fromages, signés Marchand, les rois affineurs de Nancy, présents au marché de Metz, emballent sans mal, avec le camembert affiné au calva, le brie truffé, l’aisy cendré, le chèvre du moment. Il y a encore le fondant au chocolat servi avec le café. Bref, ce n’est pas là de la gastronomie. Mais seulement du bonheur. Et, au moindre coût.
Jolie découverte, et quel dommage qu’un endroit pareil et aussi chaleureux grâce à son bar et son personnel n’existe pas à Paris.. !
Je m’y arrêterais à coup lors d’un prochain passage
Cantino , excellente adresse, y sommes allés plusieurs fois, ne les avons pas comptées ! n’avons jamais été déçus . Escabèche de foie gras un délice, l’aubergine farcie aussi. De toute façon , nous avons déjà dégusté beaucoup de plats et il n’y en a pas un qui nous ait déplu. En résumé
tout nous plait, les plats, l’accueil , les vins, le cadre. Une adresse à recommander
1er déjeuné le 23/12:Aspertes vertes croquantes en morceaux et truffe le tout dans un tartare de boeuf….le goût était là, le tout servis avec sourire et décontraction, l’attente ne conviendra pas aux Hommes pressés, alors si vous aimez prendre le temps de déjeuner, prenez le chez CANTINO, moi je le fais et ça change la vie.
C’est vrai qu’on y mange très bien pour pas un rond!!!!
je suis fan j’y retourne dès que la neige n’est plus !!!
Je me suis fait la même réflexion : à Paris, il aurait fait le buzz.
Pour ma part, j’y suis allé deux fois la semaine dernière :
http://dumorgondanslesveines.20minutes-blogs.fr/archive/2010/12/12/le-cantino-a-metz-plus-qu-une-cantine.html
http://dumorgondanslesveines.20minutes-blogs.fr/archive/2010/12/18/cantino-2-le-retour.html