Gritti Palace Hotel
« Venise: retour au paradis »
Ce palace historique au luxe paradisiaque, on l’a déjà évoqué. On ajoute que depuis sa rénovation flamboyante il y a cinq ans, il pourrait concourir dans la liste du Top Cinq des plus beaux hôtels du monde. Il y a le service plus que parfait, les concierges souriants, les suites exquises, les salons cosys, la table raffinée dite Club Del Doge, la terrasse pile sur le grand canal et sa situation au calme, paradoxale dans une ville sans cesse guettée par le trop-plein et la démesure.
Vrai: le Gritti Palace est un miracle. Qui tient du monument classé et vivant, d’une ode au bonheur, avec un souci du moindre détail. Le mobilier a une histoire, les tableaux du chic, les produits de beauté estampillés – on allait dire « évidemment » – Acqua di Parma, les salons sont cosy à souhait et le bar est un refuge. Bref, le lieu, sous l’égide de l’affable Paolo Lorenzoni, fait le but d’un voyage en soi à Venise, pour son exigence, sa rigueur, son raffinement, sa beauté.
Comme un lieu artiste dans une ville dédiée à l’art sous toutes ses formes. Parfait pour relire « Venises » de Morand (« ce décor du final de grand opéra qu’est la vie d’un artiste« ), s’en aller redécouvrir la Venise des Vénitiens, le Dorsoduro et la Salute (juste en face), les Zattere, l’Accademia ou le Campo San Margharita, qui paraissent si éloignés du tumulte de la place Saint-Marc. Et pourtant si proches…