Restaurant de la Forêt
« Uberach : bienvenue chez les Ohl ! »
Voilà une demeure dont on vous a déjà vanté la sagesse, la modestie, la gentillesse, qui illustre à merveille le savoir-recevoir à l’alsacienne et le sérieux dans l’exigence avec le rapport qualité-prix en ligne de mire. Tenez, le midi, le « plat du jour » offre, pour 9,50 €, c’est le mot la salade asiatique avec son nem de volaille, le cannelloni bolognaise et l’exquise salade si bien assaisonnée (au Melfor) du jardin du Papy. Et, pour 3,50 €, on rajoute l’assiette des trois chocolats (mousse, charlotte, fondant). Qui dit mieux ?
On glisse encore les vins à prix tendres, comme ces pinots noirs signés Rhulman à Dambach et Straub à Blienschwiller, qui flirtent avec les 20 €. On ajoute que les tables sont bien nappées, que les couverts ont de l’allure, que le service sourit. Aux commandes, deux pros qui régalent là depuis vingt ans, dans la discrétion, à deux pas de la brasserie et des maisons de distillation locales (Bertrand et Heppe). Bernard Ohl, formé jadis chez Anthon à Obersteinbach et au Cygne de Gundershoffen, comme son épouse Caroline connaissent la musique.
La seconde sourit avec l’évidence du naturel, le premier cuisine comme l’oiseau chante. Prenez la fine ballotine de volaille, le poisson du jour (maigre ou dorade poêlé avec fèves et riz sauvage), les viandes exquises (faux filet de boeuf au vin rouge, rognons escalopés) servies avec d’exquises pommes dauphines: tout cela ressemble à du bel art, sans chichi, ni forfanterie. Les desserts sont au diapason, comme la douceur au chocolat et clémentine ou les glaces du jour (pistache, vanille) avec leur meringue fine. Réservez de notre part: vous serez accueillis à bras ouverts !