Le Rubis
« Paris 1er: changement d’ère au Rubis »
Article du 26 décembre 2015
Façade © GP
Changement d’époque dans ce café éternel où on se souvient être venu – c’était du temps du père Gouin, juste avant l’ère Albert Pras – fêter l’arrivée du beaujolais nouveau sur les tonneaux au dehors. La maison vient juste d’être reprise par Jean-Philippe Bru et son équipe de joyeux drilles, qui n’ont rien changé au décor, ni d’ailleurs au style maison, proposant simplement, en sus de belles tartines, une « vraie » cuisine midi et soir. Rillettes, andouillette sauce moutarde, jarret de porc aux lentilles, tarte aux fruits de saison s’arrosent de beaujolais rieurs. Mais on peut juste venir ici boire un verre, grignoter, discuter le bout de gras, échanger d’un bout du zinc à l’autre. Voilà un lieu de vie.
Au zinc © GP
Le cadre de cet endroit est assez sympa simplement correct dans l’assiette le patron fait ce qu’il peut au niveau de l’accueil mais le serveur est désagréable exemple vous prenez quoi maintenant en désert!? Sur un ton pressé et limite agacé alors que nous étions aimable dommage dommage
Albert Pras animait le Rubis avec son style tout à fait unique. Il était toujours présent. Le nouveau prop est parfois présent, souvent absent, et ce bistro se transforme en bar banal. Sont partis avec lui la carte des mets authentique qui changeait très peu. A la place vous trouverez des mêmes plats que dans n’importe quel café — plus moderne, mais moins intéressant.
Quel dommage ce changement, notre Albert a pris sa retraite et beaucoup de fournisseurs « amis » ne sont plus présents. Il faudra chercher ailleurs …