L'épicerie Baci
« Metz: une tavola calda place Saint Louis »
Notre correspondant du Grand Est, Sylvain Knecht, nous donne des nouvelles de la Maison Baci et de Jean-Pierre Panza qui a créé une douce annexe. Suivons-le sous les arcades médiévales de la place Saint-Louis.
La fine équipe © SK
Il y avait la Maison Baci place Saint Louis. Il y a désormais aussi, sous les arcades médiévales, l’épicerie Baci. Chez les Panza, on aime le travail en famille; Jean-Pierre, Roselyne, Adeline, plus Hélène Wolff en salle, l’associée de toujours, qui fait merveille en salle, ne se sont pas trompés. Après le Café Rubis et le Baci, l’idée d’ouvrir une épicerie spécialisée dans la gastronomie italienne arrive à point nommé, doublée, sur le principe d’une « tavola calda » italienne, une table chaude, douce et relaxe, où l’on déjeune ou l’on grignote en continu.
Assiette de charcuteries © SK
Le décor, entre carreaux de faïence en damiers et ambiance cosy dans les tons beiges, possède un charme singulier. Au gré d’une petite dizaine de tables, on redécouvre la tradition culinaire de la Péninsule dans la simplicité, avec, en cuisine, le coup de pouce du jeune Jimmy Wintz, ancien de l’école hôtelière de Metz. L’ambiance est celle d’une trattoria comme à la maison, avec ses michetta, petits pains faits alla casa à l’huile d’olive, garnis de légumes marinés et mozzarella, accompagnées de salade de roquette croquante et parfumée, qui, à eux seuls, méritent le déplacement, les pizze, faites de pâte maison, façon Verona et mozzarella di bufala ou encore tartufo font de jolies découvertes.
Pizza Verona Camponia © SK
Les assiettes de délicieuses charcuteries italiennes (ah! la mortadelle aux truffes) en provenance directe d’Italie et autres burratina accompagnées de jambon de Parme sont une ode au pays de Dante. Lasagnes et polpette à la façon de la mamma de Jean Pierre ont le charme sûr de la tradition. La carte des vins mixe les terroirs, mais les découvertes sont belles avec, en blanc, un pinot grigio tramin du Frioul ou, dans les rouges, un Cantalupi des Pouilles qui n’a rien à envier aux meilleurs terroirs du Sud hexagonal.
Polpetto © SK
Michetta légumes marinés et mozzarella © SK
Ajoutez que la table est ouverte de 9h à 19h, les prix doux, et vous comprendrez pourquoi la foule se presse sous les arcades au 37 de la place Saint Louis. On fait là ses courses, on achète son huile d’olive, ses pâtes artisanales, sans omettre ses panettone de Noël. Baci a tutti!
Panettone © SK
J’en regrette de ne pas être plus souvent sur Metz pour le déjeuner! Je me rabbat sur l’adresse voisine qui remplit mes soirées de bonheur et de saveurs, malgré ce que certains pourront en dire .. Merci pour votre cuisine faite avec amour!
Je suis messine depuis des années, même quand je n’y habitais pas j’y venais
J’aime faire de nouvelles découvertes culinaires car je suis passionnée de cuisine depuis mon plus jeune âge. Originaire de Sicile de tous les côtés de ma famille, j’entends parler spécialités italiennes depuis que je suis sortie du ventre de ma mère, et comme mes grands parents n’ont plus le temps ni même la force de me cuisiner quoique ce soit, je leur ai parlé de Maison Baci et depuis peu, de l’épicerie.
Ils y ont été, sous mes conseils, et ils sont ravis et sont même surpris de retrouver les goûts de leur enfance et des plats que leur préparaient avec amour leurs mamans respectives. Je pense que la critique est bien trop facile derrière un écran, et là en l’occurence, je ne la comprends pas. Vous parlez de mode ou je ne sais quoi d’autre encore, mais quel est le problème en realité, le fait que ça fonctionne peut vous gêner donc???? Je préfère me rendre dans des lieux ce de genre, authentiques, tenus par des gens passionnés de cuisine, payer un peu plus cher, mais MANGER BIEN, LOCAL, QUALITATIF. Mais bon, ce n’est pas bien grave, critique non justifiée et pas argumentée = critique bonne à jeter 😉
@ Sergio Pacci.
cliente de la maison Bacci, je n’imagine une critique aussi négative que motivée par une jalousie mal placée ou pour faire du tort à un concurrent.. on est ravi de pouvoir déguster sur Metz une cuisine aux accents italiens avec des produits frais et de qualité dans un cadre et avec une équipe agréables. Oser faire la comparaison avec l’Angeluzo qui se rapproche du fast Food est aberrant.
Bonjour Monsieur Sergio Pacci, vous critiquez mon nouvel établissement sans y être venus , là je dis bravo. N’hésitez pas à venir me voir , je suis à votre entière disposition pour en parler et parler de Votre Italie natale. Bon en a vous .
Bof… je suis surpris que votre blog fasse la « pub » de ces établissements qui pullulent de nos jours, un nom italien ne fait pas un restaurant italien… désolé… si j’apprécie aller de temps en temps au Rubis, je n’aime ni le Baci ni son restaurant… (vous avez cependant raison sur la sympathique serveuse). A trop vouloir surfer sur la « mode » on finit par passer à côté des fondamentaux et de restaurants bien plus authentiques. Certes, c’est mieux d’acheter son huile d’olive là, plutôt qu’au supermarché voisin (encore que, certains font de beaux efforts parfois), mais la mode, toujours la mode, et ces lieux où on croise « ceux qui suivent cette mode »… non merci… et je regrette (mais ce n’est pas la première fois) que « Pudlo » y soit devenu aussi sensible… enfin, quand on publie de si bons commentaires sur Angeluzzo, on ne s’étonne plus de rien… je ne retrouve rien dans ces établissements de mon italie natale, et où je vais deux mois par an en général.