Miss Kô
« Paris 8e: les charmes de Miss Kô »
On avait zappé la demeure à son ouverture: trop mode, trop bruyante, trop vue et revue, trop louangée, trop commentée. Deux ans après, l’attention ne retombe pas, ni le succès qui continue. La maison perdure dans le genre fusion, avec son décor psychédélique signé Philippe Starck, sa fresque genre BD asiate de David Rochline, le coin lounge plus calme que le long bar à manger.
On y vient pour les sushis en versions multiples, frits, nature, façon rolls californiens ou en maki. On prolonge les plaisirs en jouant les saveurs du Japon, de Thaïlande ou du Vietnam (d’où vient le personnel de cuisine), avec un thon mi-cuit au sésame noir sauce chili, des gambas et saint-jacques en marmite au curry et au lait de coco avec citronnelle et gingembre ou encore un solide bo bun dit « chic » avec émincé de poulet en lamelles chaudes et nems de légumes, nouilles froides, salade mentholée.
C’est savoureux, malicieux, bien fait, léger. Au verre, on goûte la syrah de la Castille Cunada Aurora, sans trop se ruiner. Et les desserts tels l’Himalaya des empereurs (meringue moelleuse, crème fouettée, yuzu, framboise , litchie, chocolat blanc) un peu riche, le frais tiramisu à la mangue ou les glaces mollassonnes mochi se goûtent sans faim. Service prompt, glamour, sexy.
Ma critique vaut ce qu’elle vaut. Quant à la vôtre, elle fait vraiment dans la nuance… Bonne fin d’année à vous!
Votre « critique » manque toute credibilite. Ce restaurant est horrible.