Bresse: de Bourg en Blanc

Article du 12 décembre 2010

GP et Georges Blanc dans Bourg © GP

Un tour à Bourg-en-Bresse en compagnie de Georges Blanc, cela commence par une dérive dans les rues piétonnes où la star régionale sert dans main comme un député en tournée (« je suis le 6e député de l’Ain », dit-il en riant à propos de son département qui n’a que cinq représentants).

Maison à colombage © GP

Il y a le clin d’oeil aux maisons à colombage, à l’hôtel dieu monumental, celui aussi au Français, l’une des plus belles brasseries de France, créée en 1897, et que tient toujours avec sérieux et fidélité la famille Ramboz.

Ambiance au Français © GP

On n’oublie pas, bien sûr, le moment de grâce, avec la visite du monastère royal de Brou, avec ses trois cloîtres, ses salles capitulaires, son 4000 m2 de communs, devenus, partiellement le musée de la ville, propriétaire des bâtiments monastiques depuis 1921.

L'un des trois cloîtres de l'abbaye de Brou © GP

L’éblouissement? Celui qui naît devant la façade, mais surtout à l’intérieur de l’église, comme une dentelle blanche en gothique flamboyant,  les gisants et les tombaux de Marguerite de Bourbon,  de Philibert le Beau, duc de Savoie, enfin de Marguerite d’Autriche, voulus par cette dernière en hommage à sa belle-mère – la première- et à son mari tant aimé.

Le choeur de l'église de Brou © GP

Le monastère, sa discrétion, sa solitude, sa beauté, la valeur de son silence, puis ses trois cloîtres et l’ancien réfectoire des moines, enfin le musée de Bourg qui est ici non pas accolé mais intégré: voilà ce qu’on découvre ici bouche bée.

Gisant de Philibert © GP

Au fil de la flâneries dans les salles du musée, installées dans d’anciennes cellules de moines, une toile de Nicolas de Largillière (l’auteur de la Belle Strasbourgeoise), un ensemble de tableaux de Gustave Doré, qui vécut à Bourg, après sa naissance à Strasbourg (dont le troisième cercle de l’Enfer, hommage à Dante, un paysage avec cavalier), un Jean-François Millet (la gardeuse de vaches).

Gardeuse de vaches de JF Millet © GP

Et puis des oeuvres du XIXe, avec l’orientaliste et régional de l’étape, Jules Migonnet, natif d’ici, un Jacques-Emile Blanche (un très bel autoportrait), une salle contemporaine avec un Soulages, voilà ce qu’on trouve de Bourg en Brou et de Bourg en Blanc, avant de s’attabler au Place Bernard, non loin du grand marché. Mais c’est déjà une autre histoire.

Autoportrait de Jacques-Emile Blanche © GP

Pour plus d’informations : Office de tourisme de Bourg-en-Bresse

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Publié le 12 décembre 2010 par

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