Le Grand Hôtel
« Tours: dans l’enfer du Grand Hôtel »
Comme l’enfer, le Grand Hôtel de Tours est pavé de bonnes intentions. Il y a la façade des années 1920, les rénovations récentes, mais aussi celles des chambres de taille inégale (celles du site internet, toutes vastes en apparence, font penser que le photographe maison est un génie – car la réalité est plus cruelle).
A l’occasion du Salon Gastronomique de Tours, on a, en tout cas, découvert le lieu, tout voisin de la gare et du centre, comme l’hôtel de ville et la rue Nationale, avec intérêt. Luana Belmondo et Albert Nahmias se plaignaient tous deux des couloirs glauques (« A Venise, il y a le pont des soupirs, au Grand Hôtel, il y a le couloir de la mort« , notait le facétieux Albert, comparant le dit couloir à celui des condamnés à la peine capitale…).
On ajoute que pour écrire dans la chambre et se glisser entre le bureau et le lit vers la chaise, il faut être un tantinet acrobate voire contorsionniste, que le chauffage est sautillant, que la disposition de l’ensemble biscornue, l’environnement inégal. Qu’importe, le lieu, au dessus du magasin « Simply Market », garde le charme des lieux du passé – pour ne pas dire des chefs d’oeuvre en péril.

Façade © GP
A contrario de cet article, nous sommes très satisfaits de notre séjour au Grand Hôtel de Tours…