Le Charlemagne
« Laurent Peugeot, le samouraï de Pernand-Vergelesses »
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Il a été formé chez Lameloise et dans beaucoup de belles maisons de Beaune, a gardé de sa formation de solides bases techniques. Laurent Peugeot est parti au Japon, y est demeuré quatre ans et y a subi un coup de foudre durable. Il règne désormais sur son petit domaine franco-nippon en pays beaunois (Suhi-Kaï et Koki, à Beaune même, c’est lui). Mais c’est d’abord chez dans ce Charlemagne qui fait face aux vignes depuis Pernand-Vergelesses dans le sillon de Corton qu’il faut le dénicher pour le comprendre.
Ses idées flirtent parfois avec le gadget, y tombant parfois à pieds joints ou s’en échappant délicieusement. Elles se nomment ainsi bonbon de magret mariné avec son riz à l’encre de seiche, anchois (ce qui lui confère un goût trop salé), sauce Savora (!), sésame et wasabi (franchement, pas une réussite gustative, sinon visuelle), mais aussi foie gras de canard poché au vin de liqueur comtoise Ô de Lune avec son chutney de poire et figue (pas mal sur le mode sucré/salé, mais avec avec une texture de foie gras un peu serrée).
Puis ce plat lumineux qui éclaire le concert gourmand et lui donne son sens: une joue de lotte pané au sésame et wasabi craquant, avec soba et shiso (une réussite sur le mode fusion avec son joli bouillon et ses pâtes de sarrasin). Et la grosse langoustine avec son crispy de soja et sa poudre de yuzu, ou encore la bien jolie poitrine de pigeon avec sa Tatin de coing et céleri (le morceau de bravoure de la demeure et du moment sur le mode de la recréation classique avec une viande juteuse et savoureuse), enfin le cube croustillant d’Epoisses, avant le joli cheese-cake « made in Bourgogne », tout cassis avec son joli sorbet et son sablé de pain d’épices, qui rendent, vraiment, hommage au pays bourguignon un peu malmené ici…
On ajoute le jeune service aux aguets, mais parfois raide comme la justice, dans un cadre un peu frisquet qui n’arrive guère à le réchauffer, plus une carte de crus bourguignons (mais pas seulement) époustouflante, avec, en ligne de mire, tous les vins locaux, proposés avec malice (pernand vergelesses 1er cru Sous Frétilles 2008 de Marius Delarche, ladoix 1er cru les Gréchons 2007 du domaine Chevalier, pernand-vergelesses rouge les Belles Filles 2005 de chez Rapet). Bref, de plaisants hommages, frais, légers, diserts, servis dans un décor clair et zen, ouvrant sur les vignes, et donnant à la Bourgogne un petit air de Soleil Levant. Inégal, certes, mais talentueux, volontaire, dynamique et insolite!
nous sommes venus à 7 , un samedi soir et nous avons tous trouvé le repas génial sur tous les points.Rien à redire , que des compliments à faire.
Grosse grosse déception, menu se résumant à des mini bouchées, service très long, ambiance un peu trop intime, on voyait tout juste ce qu’il y avait dans les assiettes, vin blanc qui n’était pas frais, personne qui énonçait les plats de manière très impersonnelle et très rapide. Cuisson a basse température à revoir surtout pour les deux bouchées microscopiques de pigeon qui était sanguinolent donc pas très appétissant. Tout celà pour un budget de 160 € si l’on compte le bon groupon réglé 90 € plus la boisson que nous avons réglé ( deux apéritifs au schweppes avec un peu de sirop de pêche à 10 € l’unité, une aberration), nous aurions mieux fait de privilégier un autre établissement sur la côte dans lequel nous aurions déguster un menu digne de ce nom et non pas des amuse bouches espacés de 20 mn chacun. Nous étions déjà clients (3 fois en tout) et jusqu’à présent, même si les plats de sont pas copieux, ils étaient corrects, ce qui n’a pas été le cas, les portions étaient vraiment ridicules.
Decevant ! service moyen ,aucune ambiance et erreurs dans l’addition c’est le ponpon!!!
Aucune classe dans le service à la limite d’une cafétaria.A part les japonaiseries n’y allez pas si vous avez vraiment faim.le décor est tres tendance c’est le seul point positif.