Osco à L'Intercontinental Montréal
« Montréal: une halte à l’Intercontinental »
Ce grand machin vieillissant de 26 étages avec sa tour d’angle ne date que 1990. On l’imagine pourtant bâti 20 ans avant. Depuis les étages supérieurs, on cligne de l’oeil vers le port immense, le Saint-Laurent et le vieux Montréal. Le lieu, malgré sa relative jeunesse, semble déjà bien patiné avec des couloirs un brin patibulaires éclairés comme a giorno. Il y a, certes, les chambres assez grandes au style intemporel, avec leur lit king size, leurs salles de bain en marbre, leur vrai confort, les vues sur les toits de la ville.
On accède au lieu par un escalator qui monte à l’étage de la réception, de la brasserie Osco, où officie le marseillais Matthieu Saunier, qui joue, sans vraiment trop y croire, une cuisine méditerranéenne de bon aloi (ballotine de foie gras au Beaumes de Venise, risotto de pétoncles et homard, loup à à l’unilatéral, dacquoise au citron vert) avec son coin cosy façon cuisine provençale.
Le meilleur moment? Celui des petits déjeuner copieux, où l’on peut goûter les fameuses crêpes maison genre pannequet aux fruits rouges qu’on arrose généreusement de sirop d’érable. Le week-end, le personnel cuisine et salle est en sous-nombre et les prestations de service pêchent un peu.
Il y a aussi, pour vous remettre de vos émotions en ville, les équipements de base au 10e étage, comme la longue piscine d’eau de mer, la salle de gymnastique un peu étriquée et assez désuète. Pour le shopping, passages et grands magasins sont à deux pas.