Labarake
« Montréal: et si on cassait Labarake ? »
« Labarake »: c’est une caserne des pompiers reconvertie en … caserne à manger. Avec un accueil adorable, un service pro, une cuisine, jeune, française, dynamique, sous la houlette du provençal Joaquim Henni, origine de Fréjus-Saint-Raphaël, passé notamment chez Jacques Chibois à Grasse à la Bastide Saint-Antoine, qui joue la cuisine relaxe avec des assaisonnements précis et fins.
Salade César de Labarake aux anchois ou de la Caserne (avec chou rouge, cresson, crumble de parmesan, chèvre frais, noix de Grenoble), tartare de boeuf et oeuf poché ou de thon font bien et sans effet de manches.
Il y aussi les calamars sautés, le fish & chips et les mets du soir dans l’orbite gastro, comme ce cappuccino de homard, ce tartare de truite, ce potage Dubarry, cet osso bucco de porc et cette darne de turbot, proposés dans le cadre du festival « Montréal à Table ». En dessert, on hésite entre canneberges glacées, caramel et glace vanille, panna cotta ou mi-cuit au chocolat.
Le cadre est cosy, les murs de briques de rouges, les recoins, les fauteuils, banquettes, tables hautes donnent l’idée d’un QG d’amis.