Le Bélisaire

Matthieu Garrel © GP

Matthieu Garrel et son Bélisaire? Une belle histoire que vous connaissez déjà. Il y a le cadre convivial, le comptoir, les banquettes, l’aspect de bistrot soigné avec ses tables nappées ou non, ses jolies formules, ses produits changeants, le service souriant, complice, alerte. Le grand chic du moment? Le lièvre à la royale, selon la recette du maestro MOF Gérard Besson, dont Matthieu fut jadis le lieutenant et qui, chaque année, lui en redonne les clés, avec le râble de l’animal soigneusement retravaillé, sa sauce liée au sang, son foie gras, ses coquillettes en fin gratin. Un plat qui vaut le voyage, motive la visite dans ce lieu discret d’une rue improbable du 15e.

Oursin © GP

Saint-jacques © GP

Mais, avant cela, on aura droit aux belles idées du marché. Comme, par exemple, l’oursin terre-mer (avec homard et champignons), la saint-jacques d’Erquy en coquille avec son tartare d’avocat et gaspacho, le velouté de poule faisane au foie gras. Qu’escortent divinement le santenay blanc Clos de la Comme Dessus de Borgeot et le rouge Domaine de la Sapinière en Languedoc unissant grenache aux cépages bordelais (cabernet sauvignon, cabernet franc, merlot), qui se marie avec aise au gibier.

Velouté de poule faisane ©  GP

Lièvre à la royale © GP

Gratin de coquillettes © GP

Tout ce qui est proposé là reflète maîtrise, finesse, fraîcheur. Le moelleux au chocolat avec sa belle glace vanille se mange tout seul. Ne cherchez pas ailleurs: réservez !

Moelleux au chocolat © GP