Le Central
« Coulon: les délices du Central »
Les Guenanten? Vous les connaissez : ils sont les vedettes de Coulon, donc du Marais Poitevin. Jean-Paul, qui apprit jadis le métier avec sa mère, Anny Monnet, qui fut la reine de la bonne cuisine de tradition d’ici, renouvelle le répertoire local avec ferveur. Cet ancien stagiaire de Paineau au Bretagne à Questembert et de la Flamiche à Roye version Marie-Christine Klopp, connaît les classiques régionaux qu’il réédite avec doigté et légèreté, avec le souci de raconter sa version à lui des choses.
Son épouse Hervine fait front à l’accueil, veille la demeure avec le sourire, dirige une équipe de salle qui réussit à maintenir la qualité du service, même lorsque le succès et les grandes tables peuvent jouer les trouble-fête. Côté cuisine, en tout cas, on sert là des choses exquises et fines qui ont nom huîtres chaudes aux pointes d’orties sauvages, tartare de veau aux aromates et langoustines rôties aux épices douces ou encore pressé de farci poitevin au poulet fumé sur pain tomaté et crème de lard.
On ajoute les jolis couplets sur l’anguille, très locaux, comme celles poêlées avec ail et persil, à grignoter avec les doigts ou encore celles, cuites au four, décortiquées, en fin gratin dites à la coulonnaise, avec oignons, échalotes, vin blanc, échalotes, beurre frais: deux délices à la mode d’ici. Il y a, bien sûr, la lotte au lard, le lapin confit, le pavé de bar à la plancha à la crème de persil avec son risotto au coquillages et safran – dont se régale le gourmand maire de Coulon, l’affable Michel Simon.
Glissons que les desserts sont délicats et malicieux, comme l’éclair macaron aux noix, avec sa crème diplomate légère pralinée et son sorbet pruneaux – une tuerie véritable! Et que l’exquis rouge vendéen de Jérémie Mourat, le château Marie du Fou, passe là dessus avec aise. Une belle maison.
Je viens d y manger avec 2 couples d amis et il y avait longtemps que je n avais eu une si bonne surprise, ainsi que mes commensaux.
Tout état bon et raffiné d un bout à l autre et ce restaurant a la sagesse de confier ses desserts à un vrai pâtissier. Le carré d agneau avec sa panade persillée est un délice. Le cabillaud à l unilatéral avec un rizzoto au chorizo peut faire peur car l utilisation du chorizo masque souvent un manque d imagination dans la recherche de goûts. Ce n est pas du tout le cas. Les carottes fondantes sont cuites avec un bouillon qui apporte un vrai plus. La mise en bouche avec potage froid de champignon est très léger et goûteux. On reviendra.
C’est sûr, je n’ai jamais été déçue au restaurant « Le Central », que ce soit entre amis, en famille ou lors d’un banquet. Cuisine raffinée et excellente
Merci Gilles! Ils le méritent mes petits Logis ! Amicalement
j’en ai l’eau à la bouche ! !!