Drouant
« Paris 2e: Classique comme Drouant »
Un article plus récent sur le même sujet est disponible sur notre site, vous pouvez le retrouver en cliquant ici
Drouant, quand on vous en parle, c’est une fois l’an, à l’automne. On y reviendra le 3 novembre, le jour où l’on décerne le Goncourt, où Antoine Westermann et son équipe, enlevée par Anthony Clémot, préparera le repas d’apparat du prix. D’ici, on vient chez Drouant pour les grands classiques: le beau pâté en croûte de canard au foie gras, l’escalope viennoise servie avec sa vive salade et ses frites fraîches présentées en cornet, l’entrecôte monumentale issue de blonde d’Aquitaine avec sa béarnaise.
Autant dire du sûr, de l’éprouvé. Antoine, qui veille le CoqRico à Montmartre, et bientôt à New York, Mon Vieil Ami dans l’île Saint-Louis, a le temps de vérifier qu’ici tout est au point. Le service policé vous montre les jolis produits avant cuisson, proposant des vins splendides (comme ce beaune fruité de Nicolas Rossignol). Les plats du jour se renouvelle au fil des jours, parmentier d’agneau le lundi ou tête de veau du jeudi et encore poulet rôti du dimanche.
En dessert, on ne loupe pas la glace vanille turbinée minute, face avec une belle crème d’Isigny. Classique Drouant dont on ne se lasse guère…
L’excellence de la cuisine française dans sa simplicité et sa haute qualité; bravo Antoine Westermann, vous faites honneur à la France !