Le quai de la citadelle sous la neige © GP

Je vous écris de Dunkerque, nord de la France, sud de l’Angleterre, côte d’Azur de la Belgique. De Panne, c’est de l’autre côté. Nous sommes là au point ultime des Flandres françaises. Bergues, chère à Dany Boon, décor de « Bienvenue chez les Ch’tis », est à deux pas. Sur le quai de la Citadelle enneigé, face au port, à la silhouette effilée des toits, aux deux beffrois, que nargue une haute tour des années 1970, j’ai songé à la remarque de Victor Hugo sur une autre cité portuaire: « Prenez Versailles, ajoutez–y Anvers, et vous aurez Bordeaux« . Ou encore simplement à Anvers qui « doit l’Escaut  à Dieu et tout le reste à l’Escaut« .

Fresque murale face au port © GP

Dunkerque doit son profil à l’histoire, ses immeubles de la reconstruction aux suites de la seconde guerre mondiale. Il n’est point besoin de relire « Week-end à Zuydcoote » de Robert Merle pour comprendre pourquoi. Mais la ville a désormais la silhouette jeune, s’amuse de ses nouveaux lieux en vogue, estaminets revus au goût du jour, boutiques chics, cafés tendance, brasseries en vogue. Son humeur festive dure plus que le temps du carnaval. Elle étonne, dit son maire Michel Delebarre, par « l’immensité de sa plage, la beauté de sa digue, la douceur de son sable fin« . Pour l’heure, ce dernier est couvert par la neige.

Passante sous la neige près du port © GP

Mais tout Dunkerque, à 1h30 de Paris désormais, par le TGV direct, s’offre au flâneur. Venez la visiter, elle est ouverte, souriante, gaie, aimable, gourmande, hospitalière. Elle vous attend.

Pour se renseigner: Office de Tourisme, rue de l’Amiral Ronarc’h. 59140 Dunkerque. Tél. 03.28.66.79.21. tourisme.dunesdeflandre@ot-dunkerque.fr

Pour dormir face au port: Hôtel Borel, 6, rue l’Hermite. Tél. 03.28.66.51.80. Ch. 76-86 €.