Caméléon d'Arabian
« Paris 6e: du neuf au Caméléon »
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Chez Jean-Paul Arabian, au Caméléon, tout change, même si tout est pareil en apparence. Même s’il y a cette splendide terrasse sur la rue qui transforme ce bout de rue de Montparnasse en coin de campagne à Paris. La carte change à peine, mais demeure au top de son sujet, avec un jeune chef, que l’on croisa il y a peu au Sinople, Rémi Poulain, ancien du Laurent et de la Tour d’Argent. Les prix ont baissé et le menu du déjeuner demeure une belle affaire.
Couteaux farcis en persillade, tarte aux cèpes et sa duxelles, pâté de tête de cochon en gelée, tronçon de turbot cuit à basse température nacré à l’huile d’olive, aux coques et combawa, canard de Challans en deux cuissons (les bouches de la cuisse croustillante en salade, le suprême rosé), avec cassis frais et navets confits assurent en beauté.
La carte des vins annoncent ici joliment des vins de soif revigorants (crozes-hermitage blanc de Graillot, irancy Palotte de Givaudin). Et les desserts (« tout noir au chocolat », soupe de pêche et sorbet rhubarbe, profiteroles de pommes caramélisée avec leur glace vanille) sont des péchés diaboliques. Michael Ellis, le patron du Michelin, qui n’est pas le dernier à venir se régaler ici dans la simplicité devrait se dire que tout vaut largement l’étoile…
Hier soir nous y avons dîné, le repas était délicieux et le service diligent et sympathique. Nous y reviendrons sans aucun doute