La Voile Blanche au Centre Pompidou-Metz
« Visilit, homme de l’art »
Un article plus récent sur le même sujet est disponible sur notre site, vous pouvez le retrouver en cliquant ici
Il est l’aubergiste chéri des Messins venus se faire fête champêtre, chez lui, à Condé-Northen. Ancien élève de l’école hôtelière de Glion, jeune étoilé, jadis, du Belles Rives à Remich au Luxembourg, conquérant helvète au Golf de Crans en Valais, enfin chef glorieux du Relais de Margaux en Médoc, Jean-Marie Visilit ne fait rien comme les autres. Revenu au pays, il a transformé la ferme familiale en relais de campagne, le dotant de chambres de luxe, multipliant salles et salons, jouant le bonheur en terrasse, alternant repas gourmets, agapes familiales, mets soignés. Son nouveau pari lui ressemble : audacieux et fidèle à l’esprit du pays, il a gagné de haute lutte l’appel d’offre pour la création du restaurant du Centre Pompidou-Metz.
L’idée simple : offrir à manger bon, rapide et simple, quoique pas tant que ça, à la clientèle nombreuse qui vient admirer les chefs d’œuvre voisins. Vous viendrez donc, dans la pagode chinoise revue en vaisseau amarré en pleine terre, sur un parvis derrière la gare (dessinée par Shigeru Ban et Jean de Gastines), admirer les chefs d’œuvre fort divers (avec un ?) et prendre place dans un cadre contemporain signé Patrick Jouin, le designer préféré d’Alain Ducasse.
Ce qui vous attend là ? Un saumon fumé au raifort, une verrine de joue et queue de boeuf, sans omettre le morceau de bravoure de la maison : un délicieux hamburger dit « Stein-Pidou » monté sur assiette, avec son exquis pain aux céréales et levain, son steak haché pur bœuf, ses épices, oignons frits, tomate cœur de bœuf, pickles de maïs grillé et olives, sans omettre les frites fraîches en cornet.
La cuisine est petite, les frigos stationnent au-dehors, l’infrastructure s’adapte à la gastronomie en train de se faire et le café du rez-de-chaussée, dit Bar 333, accueille pour des boissons vites avalées au dehors et des grignotages sur le pouce avec des sandwiches fort sérieux. Visilit, grande gueule et grand cœur, a soin de rendre hommage sur une carte qui se lit sur un journal à ses amis fournisseurs. Et c’est bien là qu’on reconnaît sa marque.
Les charcuteries d’Eric Humbert, les viandes de Nicolas sous la halle ou de Heitzmann place du Quarteau, les cochons de lait de l’élevage Urbanzac à Diesen, les jolies baguettes de la boulangerie Mellinger rue St Livier, comme les petits légumes du maraîcher Neveux à Norroy-le-Veneur, les fromages de Marchand et de Dominique au marché de Metz, les poissons de la Provençale à celui de Luxembourg, sans omettre, in fine, le clin d’œil aux sandwiches Steinhoff, as du genre à Metz, qui l’ont aidé à confectionner son exquis « Stein-Pidou », sont évoqués par lui avec ferveur et passion.
Les frais hors d’œuvres du buffet de midi, les poissons tout frais (comme le bar à la plancha) ou les desserts (signés ces temps-ci du copain Lemoy qui livre son millefeuille craquant ou son macaron aux fruits dit Paris/Metz) leur doivent beaucoup. Avec Jean-Marie Visilit, la cuisine est affaire de fraternité et d’amitié. Les bières pression de Météor, dernière grande brasserie alsacienne indépendante, et les beaux vins de partout, à commencer par ceux de Moselle, sont là au garde-vous, compagnons de route d’une « gastronomie de musée » qui trouve là ses lettres de noblesse.
Je suis Luxembourgeoise et j’aime faire des escapades à metz…
Nous avons au Grand-Duché de nombreux restaurants et que ce soit au théatre, au Mudam (musée art moderne) au centre des Congrès Européen ou dans tout autres endroits publics où se trouve un lieu de restauration et celà jusqu’a la cour des députés au palais Grand-Ducal et JAMAIS, depuis 40 ans je n’ai aussi bien mangé que dans ce restaurant du Centre Pompidou de Metz.
Oui, il y a de l’attente en cas d’affluence… mais quel bonheur quand les plats arrivent ! et puis le « service » est compréhensif, on sert des amuses bouches sympas et originaux et tout le monde est charmant là-bas.
La « fraicheur » et la qualité des plats oblige peut être un temps de préparation …tout comme une oeuvre d’art ! … et dans le fond , quand on va au musée, on sait se donner le temps de le visiter, alors pourquoi pas parfaire celà en se donnant le temps de bien déjeuner où bien diner !…. car croyez moi et j’y suis retourné plusieurs fois, je n’ai jamais été déçue.
Ce chef est un Artiste et sa cuisine tout comme ses équipes sont « brillants »…. peut être que vos lecteurs précédents sont des habitués du « mac’do » où de je ne sais quel « fast food » et là je leur donne « raison » avec compassion, car ils ont du croire que le « fameux SteinPidou » était aussi réalisé en 3minutes « crono »… , alors qu’il s’agit d’un mariage délicieux avec une viande succulante, cuite comme il faut et accompagné des légumes qu’il faut dans une vaiselle de qualité servi par un mersonnel dévoué, sympatique et heureux apparemment de travailler dans un bel établissement gouverné par un chef brillant et inventif qui doit faire sans doute, l’objet de beaucoups de jalousies de la part des habitués de la « mal bouffe »… C’est normal, il est « génial » et tout comme de grands artistes qui l’entourent dans ce site « fantastique » ou tout comme le site lui-même, il dérange….
Bravo à ce chef courageux et à vous qui avez su le découvrir et le mettre en valeur par votre article qui ne reflète que la vérité et l’exactitude de ce que j’ai constaté moi même en ces lieux.
Cher Kokocinski,
Comme vous pouvez le voir avec le premier commentaire ci-dessus (ainsi qu’un certain nombre d’autres commentaires sur le site) nous ne censurons pas les commentaires négatifs ou positifs… Tout au contraire nous sommes toujours heureux et avons à coeur d’avoir l’avis (contradictoire ou pas) de nos lecteurs.
Il s’agit, je pense, d’une simple incompréhension de votre part car votre commentaire (du 11 décembre et non du 8 ) est bien présent sur le site, mais vous l’avez posté sous un autre article traitant aussi de la voile blanche et du centre Pompidou : http://www.gillespudlowski.com/5179/restaurants/retour-en-lorraine/comment-page-1#comment-1017
Merci donc, de prendre quelques précautions avant de lancer des accusations inutiles.
Merci en tout cas de l’intérêt que vous portez à notre site.
Cordialement,
Webmaster
j’ai fait un commentaire très négatif à la suite d’une visite le mercredi 8 décembre et je suis très surprise de ne pas le retrouver sur le site!!!!!
je suis d’accord en tout cas avec celui du »messin »: cuisine banale et décevante
Monsieur Pudlowski, enlevez-vous les commentaires avec lesquels vous n’êtes pas d’accord?
Désolé, mais j’y suis retourné ce midi. Le service peut être effectivement débordé en cas d’affluence, mais les produits sont de qualité, le hamburger local dit « Stein-Pidou » est toujours une merveille. J’ajoute que la verrine de queue de boeuf et le suprême de volaille de morilles sont des vrais mets gastro. Quant à la carte des vins ( blanc du château de Vaux mosellan ou lalande de pomerol château Tournefeuille à 38 €), elle constitue une mine de belles trouvailles.
Ce restaurant est une catastrophe, il n’est pas digne de son écrin. Cuisine banale voire décevante. Service lent (plus d’une heure d’attente), inélégant et approximatif.