Louis 2 à l'hôtel de la Trémoille
« Louis 2: la table secrète de Jean-Luc Petitrenaud (Paris 8e) »
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Voilà le type même de table où je n’irai pas déjeuner si un ami ne m’y conviait. J’allais dire: ne m’y forçait. Il y a de ça. Mais Jean-Luc (Petitrenaud) avait insisté sur le thème de: « tu vas voir, il y a un petit gars qui va te plaire, alsacien pur et dur, qui travaille le produit avec sérieux et qui mérite qu’on en cause ».
Bref, je suis allé, j’ai vu et je me suis dit que le gars Jean-Luc n’était pas de mauvais conseil. Bien sûr, la maison est à deux pas d’Europe 1, et de son Café Mode (le repère de JLP à l’heure de l’apéro), mais sous l’allure d’un bar d’hôtel revu en table tendance, il y a l’amorce d’une vraie bonne affaire.
Il faut demander une table dans un box au calme, lire la carte entre les lignes, dénicher entre le cheese-burger et le club sandwich de vrais plats de gourmands/gourmets. Le jeune Yann Frohn, qui a notamment oeuvré au Martinez au temps de Christian Willer, taquine le produit de qualité avec sérieux, fraîcheur, précision netteté.
Des preuves de son talent? Le joli pressé de volaille à la truffe, avec artichaut et foie gras, la terrine de foies de volaille du moment, les jolis linguini de homard, pimentés mais pas trop, le joli couplet sur le thème du veau rosé cuit en T Bone grillé avec ses frais légumes de saison. Que du bon, tarifé sans méchanceté (le homard aux linguini est à 23 €).
On ajoute les crus au verre, le sancerre vif comme l’onde, le joli saint émilion clos de canon (2e vin de château Canon), les desserts classiques bien vus (tiramisu, glace et charlotte au chocolat). Bref, merci Jean-Luc et bravo pour cette bonne pioche proche des Champs à retenir.
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Je confirme. Jeune cuisinier talentueux à découvrir (à prix très raisonnable), dans un lieu improbable – bar d’hôtel sans âme – qu’il quittera certainement… ce qu’on lui souhaite! A suivre.