L’Antidote
« Cannes : l’Antidote version 2015 »
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Cette table cannoise, antidote à la morosité, nous l’avions découverte pour vous. Notre correspondant PACA vient d’y retourner…
C’est le plein été et il fait bon s’installer sous les tonnelles ou dans la salle de l’Antidote de Christophe Ferré. En bon Tourangeau, il a les pieds sur terre et son parcours (Mas d’Aigret, Les Baux-de-Provence, les Airelles, le Moulin de la Gorce près de Limoges, l’Amandier à Mougins) lui a appris qu’une gestion efficace, c’est la prévision. Il sait que le succès d’un restaurant, actuellement, c’est proposer le meilleur rapport qualité/prix/accueil.
Depuis 2011, avec Karin, son épouse, Catherine, sa sœur et maintenant Alexis, son jeune fils (18 ans, BEP en poche), qui l’a rejoint aux fourneaux, c’est son credo. Les derniers travaux d’embellissement en ont fait une bonbonnière gourmande avec touche de 7e art dans le restaurant et terrasse fleurie aux tonnelles protectrices et lumières tamisées.
Pannequet de saumon fumé, chair de crabe et ricotta, foie gras de canard des landes mi-cuit au torchon, confit de figues, avocat façon guacamole, chair de tourteau rehaussé de shiso, julienne de granny smith, sorbet rainette, asperges vertes gratinées au parmesan, œuf de poule mollet, speck tranché fin font des entrées malicieuses.
En plats, pavé de bar poêlé croustillant, émulsion thym citron, écrasé de pommes de terre, monté à l’huile d’olive rognons de veau à la graine de moutarde, paleron de bœuf cuit longtemps et doucement, plaisent sans mal. Et issue, carpaccio d’ananas ou babas bouchon au rhum font plaisir. Dans l’assiette, l’esprit est toujours le même, le marché dans la saison et l’on se régale toujours autant chez les « Ferré ».