Les chuchotis du lundi: Lignac et sa ligne, Meneau en Chine, A-S Pic lâche N-Y, Parra tire sa révérence, Binz à Ammerschwihr

Article du 17 août 2015

Lignac et sa ligne

Cyril Lignac ©  DR

Cyril Lignac © DR

Il court après le temps, se démultiplie entre ses émissions de télé pour M6 (avec lequel il a resigné pour deux ans), ses livres, son atelier de création (« Cuisine Attitude ») ses bistrots (Chardenoux, Aux Prés), ses pâtisseries (rue Paul Bert dans le 11e et rue de Chaillot dans le 16e), sa table étoilée de la discrète rue Cauchy (« XVe Attitude »). Mais lance également une ligne de batterie de cuisine vendue notamment chez Carrefour, l’un des ses relais commerciaux, pour lequel il lance un concours culinaire (« le défi »). Le style: sobre, net, sans chichi, en inox avec un revêtement ©Teflon antiadhésif pour les sauteuses et poêles. Bref, le Lignac nouveau sera de plus en plus conquérant.

La sauteuse Cyril Lignac © DR

La sauteuse Cyril Lignac © DR

Meneau en Chine

Marc et Pierre Meneau © DR

Marc et Pierre Meneau © DR

Contraint de fermer sur décision de justice, lâché par sa banque, Marc Meneau attend toujours de pouvoir redémarrer à l’Espérance de Saint-Père-sous-Vézelay. L’appel de la décision de la cour d’appel de Paris a été renvoyé au 25 septembre. Marc Meneau et son fils Pierre, propriétaire du Cromexquis à Paris, sont en contact avec deux groupes chinois dont un a fait une proposition sérieuse devant le tribunal d’Auxerre. En attendant, Marc Meneau ouvre un restaurant à Shanghai en avril 2016 avec le groupe hôtelier Wanda Resorts. A suivre de près.

Anne-Sophie Pic lâche New York

Anne-Sophie Pic © Le Dauphiné Libéré

Anne-Sophie Pic © Le Dauphiné Libéré

C’est la déception française du moment, annoncée par notre confrère le Dauphiné Libéré: Anne-Sophie Pic abandonne son projet de restaurant à New-York, lâchée par son partenaire financier. Annoncée il y a plus d’un an et confirmée l’automne passé, cette ouverture prévue au 510 Manhattan, qui devait comprendre un bar au rez de chaussée et un gastro style Dame de Pic au premier étage, ne se fera donc pas. « Compte-tenu du travail effectué sur place depuis plus d’un an, nous nous employons à trouver un autre partenaire afin de pouvoir concrétiser ce projet qui nous tient particulièrement à coeur », a, en tout cas, précisé le mari d’Anne-Sophie, David Sinapian.

Parra tire sa révérence

Christian Parra © DR

Christian Parra © DR

Il s’en est allé au coeur de l’été, avec discrétion, comme il avait vécu. « Moussié » Parra – comme l’appelait son ami Michel Guérard -, natif de Bayonne, était l’inventeur du boudin gourmand que l’on savourait en grosses tranches, qu’il distribuait en jolies boîtes et dont Alain Ducasse – associé avec lui à l’Auberge Iparla de Bidarray – se fit le propagateur. Christian Parra, qui fut l’aubergiste troubadour de la Galupe à Urt, durant trente ans, ancienne halte de halage des bords de l’Adour, où il eut deux étoiles et d’où il rallia les Relais & Châteaux, était fameux pour ses yeux bleus, sa voix charmeuse – il chantait Brel, Brassens et Ferré comme personne -, son collier de barbe de lutin heureux et chaleureux. Sa cuisine – avec sa fameuse ventrèche de thon, son saumon sauvage et son russe pistaché – nous manquait. Lui nous manquera encore plus. Il n’a pas survécu longtemps à la disparition de son épouse Anne-Marie il y a deux ans.

Boudin Parra © DR

Boudin Parra © DR

Binz à Ammerschwihr

Julien Binz et Sandrine Kauffer © DR

Julien Binz et Sandrine Kauffer © DR

Julien Binz, qui fut étoilé au Rendez-Vous de Chasse de Colmar, après avoir travaillé au Château d’Isenbourg à Rouffach, s’apprête à reprendre- ce sera pour la fin de l’année l’Arbre Vert à Ammerschwihr. Une manière de retour aux sources pour ce Strasbourgeois qui a fait ses classes chez Gaertner aux Armes de France dans la même commune avant de se perfectionner à l’Auberge de l’Ill à Illhaeusern. Binz, fameux pour blog qui porte son nom et qui est rédigé par sa compagne Sandrine Kauffer, était depuis, son départ du Rendez Vous de Chasse, le chef par interim du Relais de la Poste à la Wantzenau. Il quitte cette semaine cette dernière maison – étoilée -, mais qui se retrouve présentement sans chef, depuis le départ de Laurent Huguet. Jérôme Laurent, qu’on connut au Cilantro à Arles et qui devrait prendre en main les fourneaux le 1er juillet, a, semble-t-il, décidé d’aller se faire voir ailleurs.

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Publié le 17 août 2015 par

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