Villa Belrose
« Saint-Tropez-Gassin: l’Italie voyageuse de Simone et Pietro »
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Notre correspondant PACA, Alain Angenost a revisité la Villa Belrose nouvelle manière. Suivons-le sur les hauteurs du golfe de Saint-Tropez…
Robert Van Straaten, ce géant au sourire en signature, est un Européen convaincu. Hollandais né en Suisse, ayant fait ses études en Allemagne, il dirige, sur la Côte d’Azur, depuis 15 ans, la Villa Belrose, membre d’Althoff Hotel Collection. Son chef Thierry Thiercelin parti en ce début d’année, c’est sur les conseils de son ami Fernando Pensato (le top en huiles d’olive, vinaigres balsamiques, etc.) qu’il a demandé à Simone Zanoni, chef deux étoiles du Trianon Palace de Versailles sous l’égide de Gordon Ramsay d’en devenir le chef exécutif.
Ce dernier a délégué sur place son bras droit, Pietro Volonte, pour y concocter une cuisine plus que séduisante avec son second, Baptiste Laurent venu du Château Valmer. La partition est franco-italienne, avec aisance. On aime ainsi le pressé de foie gras, ris de veau et amandes confites, le risotto « Pietro Simone », aux artichauts et truffes noires, la queue de homard bleu, mozzarella di Bufala, basilic et sauce rouget, comme la raviole de langoustine d’Écosse, homard bleu, à la vapeur de riesling et son carpaccio sauce bouillabaisse.
Il y aussi la Saint-Jacques (géante) de plongée, en provenance de l’île de Skye, poêlée, avec carpaccio de poulpe, purée de câpres et raisins blancs, sauce chou-fleur, la longe de veau, cuit lentement à la sauge, avec millefeuille de céleri et truffe, purée de carottes au gingembre ou le filet de bœuf Black Angus, cuit en cocotte avec son chou farci à la queue de bœuf, mini légumes de chez Marc – son maraîcher de Marseille – qui ravissent.
En issue, le croustillant au chocolat noir (d’une fraîcheur éclatante en bouche), le parfait glacé à la vanille, la coupe de pêche fraîche, rôtie, granité de framboise et glace à huile d’olive citronnée ne donnent que du bonheur. Un repas ici donne l’idée d’une Italie très voyageuse.
Robert Van Straaten a, sans doute, fait le bon choix, car Saint-Tropez avait besoin d’une table italienne de haute tenue, au service détendu, pour une clientèle avide de se déstresser et découvrir de bonnes et belles choses.
bonjour,
Laurent thiercelin?
L’établissement est magnifique se qui est fort dommage c’est que c’est encore un copier collé de Gordon ramsay et on ne voit pas le talent de Pietro. Il est malheureusement écrasé par Simone zanoni et ne peux exprimer tout son talent.
Si je ne m’abuse, l’ile de Skye, le homard bleu, la langoustine d’Ecosse ce n’est pas trop de la cuisine « franco-italienne »… sans compter la truffe noire appellation bien vague qui n’est pas trop de saison sauf erreur, ce qui n’enlève rien au talent du chef même si nous avons trois noms : Ramsay, Zanoni et Volonte pour diriger cet établissement !
Bonjour,
Je découvre votre blog. C´est très intéressant.
En plus, si on parle de gastronomie, cela m´appelle.
Amitiés
Elisa, en Argentine