Au Violon
« Bâle: une brasserie … presque comme à Paris »
Ce fut un couvent avec son cloître dès le XIe siècle, doublé d’une église avec sa halle, à l’époque gothique, le tout situé avec sa cour sur les hauts remparts de la ville, puis une prison, jusqu’en 1995. Qui fut transformé en hôtel, avec ses chambres dans les anciennes cellules, sa brasserie parisienne avec ses banquettes, sa vaste terrasse jardin où l’on déjeune sous les arbres aux beaux jours.
L’équipe est 100% française, vous accueille avec gaîté, jouant le met classique, le plat du jour au fil de la saison, le menu alerte, sous la conduite du directeur de salle Philippe Maire, qu’on vit jadis à la Maison des Têtes de Colmar, et David Goldbronn, originaire de Saint-Louis qui a travaillé, entre autres, aux Trois Rois à Bâle et chez Robuchon à Londres. Tout ce qui est ici servi sous leur gouverne est le sérieux et la fraîcheur mêmes.
Carpaccio de loup, risotto aux champignons, cabillaud poêlé avec ses légumes, exquis tartare de boeuf parfaitement assaisonné (les pommes allumettes genre minces frites qui l’accompagnent pourraient être un peu plus cuites), milanaise de volaille avec spaghetti ou encore délicate tarte au citron avec son sorbet qui passent comme une lettre à la poste. La carte des vins est éclectique, la bière, bien tirée, est bâloise, les eaux de vie alsaciennes signées Metté à Ribeauvillé.