Le Bistrot des Lavandières
« Colmar: le bistrot de Florence »
Florence di Foggia, dont le mari, le blondinet Agostino possède et anime la Wistub Brenner sise à deux pas, à une portée de pont de la petite Venise, a repris l’ancien Roesselmann, situé sur une place de charme du vieux Colmar, et l’a rebaptisé, lui donnant une identité neuve.
On vient là, en salle, en terrasse ou à l’étage, faire un sort aux petits plats du jour et de toujours, égrénés, au fil d’un menu à 25,50 € qui se dissèque aussi en formule à 20,50 et 21,50 €. Le service féminin est charmant, le cadre boisé a du caractère et nul ne se plaint du bon frichti maison. Salade de chou fleur croquant des maraîchers de la ville, oeuf bio à la russe, terrine de porc maison, cuisses de grenouilles provençale, assiette de melon et jambon cru ou encore veau Marengo aux nouilles d’Alsace.
Il y a encore la salade niçoise, la choucroute avec ses cinq garnitures, le boudin aux pommes et la dorade à la grenobloise (avec un supplément de 2 €). En dessert, baba au rhum vieux, crème renversée au caramel et gros chou à la vanille glacée genre profiterole avec sa sauce chocolat tiède donne l’embarras du choix. Et l’on arrose le tout de bière la Licorne à la pression et de pinot noir tradition de chez Beyer, service en verre, carafe ou flacon.
Très bien, seul bémol : musique très ( trop ) moderne, qui gâche l’ambiance.
Perso je verrais bien des trucs du style Piaf, Montant, Treney etc, pour rester dans l’ambiance. N’ayez pas peur de vous démarquer ! Très bonne cuisine.