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UMA

« Paris 1er: UMA comme à Lima »

Article du 28 juin 2015

Jean-Pierre Espiard, notre tailleur chic et gourmet, a déniché une belle table de cuisine « nikkei » presque comme à Lima. A découvrir à Paris 1er…

Carole Lasry et Lucas Felzine © JPE

Carole Lasry et Lucas Felzine © JPE

Il y a certes une mode de la cuisine asiatique un tantinet fusion qui sévit à Paris, mais là, dans cette petite rue du 1er arrondissement, cette maison discrète se distingue largement de la plupart de ces restaurateurs proposant de la world Food par son ambition et sa ferveur. Le cadre plutôt reposant et agréable joue la zénitude avec charme – même si on préférera sans mal la salle du 1er étage, plus cosy, au comptoir comptoir du rez de chaussée.

Tacos crevette © JPE

Tacos crevette © JPE

En cuisine, le talentueux Lucas Felzine, qu’on a connu au Ze Kitchen Galerie, à l’Arpège, piuis au Shangri-la, est associé ici avec son ami Guillaume Sudre. Il propose là une cuisine « Nikkei » reposant sur des techniques culinaires japonaises et des produits péruviens… presque comme à Lima.

Tempura de crabe mou © JPE

Tempura de crabe mou © JPE

Ce n’est pas si simple et le rigoureux Lucas démontre à qui en douterait qu’il faut un vrai savoir faire pour aboutir à un tel résultat. Ses assiettes sont, à la fois, fines, fraîches, esthétisantes et savoureuses. Bref, c’est beau et bon! Ici on aime la notion de partage et on vous propose un menu dégustation qui raconte une histoire.

Tiradito de thon © JPE

Tiradito de thon © JPE

On commence avec de bien jolis tacos de crevettes, des gyozas – petits raviolis nippons, farcis de volaille et tourteau. Puis, les rondes bolas de burrata fumée, le superbe céviche de poulpe et le rafraichissant tartare de veau séduisent. Comme le tiradito de thon à la manière de Lima. On n’oublie pas le tempura de crabe mou et son aioli et patate douce ou encore le saumon mi-cuit au condiment pêche et piment plus purée de petits pois. Il y a encore la volaille hibiscus et le cochon – travers et presa – laqué, absolument parfait.

Volaille Hibiscus © JPE

Volaille Hibiscus © JPE

Bref, voilà un chef créatif et talentueux, des bons produits, des techniques de continents lointains…

Gyoza © JPE

Gyoza © JPE

UMA

7, rue du 29 Juillet
Paris 1er
Tél. 01 40 15 08 15
Menus : 19 (formule, déj.), 25 (déj.), 29 (déj.) €
Carte : 50-65 €
Horaires : 12h30-14h30, 19h30-22h30
Fermeture hebdo. : Lundi, dimanche
Métro(s) proche(s) : Tuileries, Pyramides
Site: uma-restaurant.fr

A propos de cet article

Publié le 28 juin 2015 par

UMA” : 2 avis

  • Eric

    Mon expérience récente (fin 2016) chez Uma s’est révélée très décevante.

    Diner avec un ami, nous prenons un des menus dégustations. Après 3 entrées à partager, tous les autres plats le seront également (il a fallu couper poisson, viande, puis le dessert en deux). Ce n’est pas annoncé en début de repas. « acceptable » entre amis, mais que dire dans le cadre d’un RV professionnel? à la réflexion je n’y vois qu’une cuisine qui fait l’économie de dresser des assiettes portionnées, en ne sortant que des assiettes pour une personne, les clients se débrouillant pour se servir.

    Habitués des bonnes tables, nous avons trouvé la cuisine plutôt bonne, avec quelques excellentes surprises, à côté d’éléments plus passe partout. malheureusement, régulièrement la dose de sel était un peu forte.

    Ce qui au final me fait conclure que ce restaurant n’est pas à la hauteur de ses prétentions ni de son prix c’est un service indigent qui dessert la cuisine.
    l’accoudoir de mon siège se démanchait en permanence. Un clou pointait à travers notre table, pointe vers le haut… la serveuse alertée n’y trouvait pas grand chose à redire.

    nous avons du quémander la carte des vins, puis le vin, puis le pain, puis des couverts, sans parler du temps d’attente avant le dessert avec le sentiment d’avoir été clairement oubliés. Nous avons failli partir en décidant de ne pas payer, puisqu’il nous a fallu plus de 20 minutes pour obtenir une addition dans un restaurant déjà au 3/4 vide.

    Pour le prix demandé, il y a moyen de se faire plaisir dans plein d’endroits à Paris qui ne souffriront pas de tous ces manquements… adresse à fuir.

  • laurent

    ce n’est pas parce que je connais relativement bien la cuisine nikkei pour avoir vécu à Buenos Aires où elle brille et avoir séjourné au Pérou que je suis critique ( très même) sur ce restaurant – même si la carte beaucoup trop limitée n’explore qu’une infime partie de la richesse de cette cuisine et qu’on n’ y retrouve pas les plats emblématiques mais en revanche des ajouts qui n’ont pas grand chose à yn faire à mon avis. Non à mon avis pas besoin d’être un spécialiste pour ne pas êtr aussi conquis que vous l’avez été:
    on commence par un restaurant annoncé complet alors qu’il restera à demi vide pendant toute la soirée , un service très problématique : on m’expliquera que le manque de revenus avait contraint le restaurant à réduire la voilure et la pauvre serveuse , dont l’incompétence était proportionnelle à son niveau de susceptibilité était maintenant obligé de courir entre les deux étages pour s’occuper de deux ( ou trois ?) salles en même temps,
    l’entrée nous sera apporté immédiatement ( presque trop ) avant même les cocktails , en parlant des cocktails c’est quand meme incroyable un restaurant péruvien qui ne sait pas faire les pisco sour . Nous avions choisi les tacos qui se révèlent gouteux mais trop succincts ( la taille des tacos est minuscule) nous devrons ensuite attendre 45 min pour les plats qui se révéleront sans aucun intérêt avec un poisson fade et peu original beaucoup trop cuit et un tiradito où l’acidité annulait toutes les autres saveurs . Un restaurant à éviter en attendant qu’un vrai et digne représentant de cette cuisine s’installe ici. Ils ont visiblement investi dans un bon cabinet de presse , ils auraient mieux fait pourtant de garder cet argent pour garder le serveur .

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Donnez-nous votre avis !

UMA