Le Chat Botté

Les De Cock et le sommelier Stéphane Thomas © GP

Thomas et Emilie De Cock, qui ont travaillé dans de belles maisons (Thomas, dont les parents tiennent une auberge dans le Cantal, a fait le Bristol, le Bas-Bréau, Grégory Coutanceau aux Flots, avant d’être chef à la Baleine Bleue) ont repris avec brio le Chat Botté, la belle table de Daniel Massé. Le phare des Baleines n’est guère loin, la place du village avec sa grande église et son monuments aux morts sont la porte à côté.

Brouillade aux truffes © GP

Les De Cock ont apporté là leur jeunesse, leur enthousiasme et leur « gniaque » qui se traduisent dans de jolis menus et dans des mets toniques. Quant aux vins, choisis par le sommelier expert, Stéphane Thomas, jadis rencontré au Toiras, ils font tranquillement mouche. Bref, on goûte là des mets riches, précis, généreux et légers à la fois.

Tranches de maigre et carottes © GP

Oeufs brouillés à la truffe d’été, fricassée de petits pois et girolles, pissaladière et rouget aux aiguillettes de filet, tranches de maigre mariné à la coriandre et déclinaison de carottes font des entrées malicieuses. Avant les aiguillettes de saint-pierre juste saisies (et parfaitement peu cuites) avec risotto de girolles, notes de noisettes et jus vert ou encore le bar cuit sur la peau, légumes façon pickles et riz sauvage.

Aiguillettes de saint-pierre au jus vert © GP

Le clou du repas à ne pas louper? Un fabuleux saint-honoré, avec feuilletage léger, petits choux croquants, caramel au beurre salé, qui rappelle que Thomas fut jadis pâtissier. Le rouge Ampelidae PN 1328 de Marigny-Bizay se boit là dessus comme un élixir de jouvence.

Saint-Honoré au caramel et beurre salé © GP