Baumanière Les Baux de Provence
« Les Baux de Provence: Baumanière, un et invidisible »
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Il y avait la Cabro d’Or et l’Oustau de Baumanière: si les deux tables sont toujours distinctes, les deux domaines hôteliers n’en font plus qu’un avec sa nouvelle réception, son spa Valmont, sa grande piscine, plus ses appendices au calme dans la verdure.
L’Oustau, au dessus du grand restaurant, accueille onze chambres un brin artistes, la Guigou, petit mas aux abords, avec cinq chambres et deux suites, possède l’esprit provençal sur le mode champêtre, le Manoir est, lui, plus seigneurial, avec quatorze chambres et suites dans un jardin, tandis que le Mas Flora avec ses chambres et suites (onze) souvent en rez de jardin invitent au farniente et que le Mas Carita, proche du spa et du jardin biologique, joue les accueils familiaux avec huit chambres, deux suites et un appartement plus vaste.
Vous pigez l’esprit du lieu? Jean-André et Geneviève Charial, la décoratrice inspiratrice, ont repensé l’esprit d’un vaste domaine hôtelier qui fait vaste au village ruiné, haut perché des Baux, là bas sur ses éboulis rocheux.
On peut vaquer à ses occupations douces, paresser aux jardins, préparer son excursion à Arles, St Rémy ou Maussane, rêver d’une Provence idéale façon Mistral, qui voulait faire des Baux sa capitale, jouer au golf à deux pas, ou simplement prendre le temps de redécouvrir les beaux sites d’ici, comme ce Val d’Enfer et cette cité de lumière qui inspira Cocteau pour son Testament d’Orphée.
La décoration, signée Geneviève, est douce, sobre, tendant à l’épure, le mobilier choisi, mêlant ancien et contemporain avec art et discrétion, les salles d’eau ménagent de larges espaces. Bref, pour fêter ses 70 ans, c’est un neuf « Baumanière en Provence » qui se fait jour.