Bofinger
« Paris 4e: l’éternel Bofinger »
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Depuis 1864, donc sept ans avant l’annexion de l’Alsace à la Prusse, Bofinger ouvrait ses portes à Paris, affirmant la primauté de la gourmandise alsacienne tout azimut. 151 ans plus tard, l’Alsace étant à nouveau française, la maison demeure cette vitrine de la belle province de l’Est à Paris, avec son salon Hansi, ses marqueteries de Panzani, ses riches vitraux, donc un dédié au roi Gambrinus, souverain de la bière, ses dessins splendides, sa vaste coupole sous verrière Art nouveau du rez de chaussée.
La maison, perle parisienne du groupe Flo, est gérée avec entrain par Frédéric Tabey, qu’on vit longtemps à l’Excelsior à Nancy. La cuisine joue le classique chic avec ardeur, le régionalisme sans oeillère, les beaux coquillages et crustacés, les huîtres fines de claires ou spéciales Gillardeau, plus les choucroutes en folie (comme la jolie paysanne avec sa belle charcuterie fumée), le tartare assaisonné à point qu’on accompagne d’une 1664 pression (qui pourrait cependant mieux tirée avec faux col).
Côté desserts, joli mille-feuille, crémeux chocolat blanc et framboise et sablé craquant ou fondant au chocolat Illanka assurent. Bref, un siècle et demi après, Bofinger est toujours Bofinger.
choucroute strasbourgeoise scandaleuse
choux fade , sans gout , baignant dans de l’eau tiède.
charcuterie minimale et nulle
seule la coupole toujours belle tiens le coup
un désastre
Mais bien sûr!
En 1864, « 4 ans » avant l’annexion de l’Alsace. N’a-t-elle pas eu lieu en 1871 cette annexion ?